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Etat d’urgence : les kermesses de fin d’année remises en question dans certaines écoles

Publié le par Hélène Bour

Plusieurs écoles s’interrogent sur la tenue des kermesses de fin d’année au vu du risque terroriste toujours important en France. Le point.

Faut-il ou non maintenir la traditionnelle fête de fin d’année (ou kermesse) dans les établissements scolaires ? C’est la question que se posent certaines équipes pédagogiques dans les écoles, alors que l’état d’urgence est prolongé jusqu’au 26 juillet et que la menace terroriste demeure importante. Dans le Nord de la France, certaines écoles ont tout bonnement décidé d’annuler la kermesse de fin d’année. Le plan Vigipirate stipule en effet que des mesures drastiques doivent être mises en place par les communes : contrôler les sacs et l’identité de tous les visiteurs extérieurs à l’établissement à l’entrée, éviter les attroupements, interdire le stationnement aux abords de l’école… « Les trois quarts des fêtes n'auront pas lieu dans ma circonscription », a ainsi déclaré Vincent Ledoux, député LR de la 10e circonscription de Tourcoing, contacté par le Huffington Post, qui estime que ces mesures sont trop compliquées à appliquer. A Nice, sur décision du maire Christian Estrosi, les parents d’élèves ne pourront tout simplement pas assister aux spectacles de fin d’année de leurs enfants. Christian Estrosi estime en effet que la mairie n’a pas les moyens suffisants pour assurer la sécurité de ces événements de fin d’année. « J'ai donc décidé, jusqu'à la levée de l'état d'urgence, que les kermesses et autres fêtes ne seront autorisées par la ville pendant le temps périscolaire qu'à la condition que les adultes extérieurs n'entrent pas dans l'établissement », a-t-il déclaré.

De son côté, la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a rappelé que les activités ayant lieu hors du temps scolaire, comme les kermesses et autres fêtes de fin d’année sont soumises au pouvoir d’appréciation des maires, des municipalités. Elle n’a pas manqué cependant de rappeler son attachement aux kermesses et aux fêtes d’écoles, qui sont un élément de sociabilité indispensable entre les parents et le corps enseignant. Elle a en outre indiqué que les maires en difficulté pour organiser ces événements pouvaient se rapprocher du ministère de l’Intérieur pour les aider à renforcer la sécurité.

Source : Le Huffigton Post.

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