Le confinement avait interrompu leur parcours de procréation médicalement assistée (PMA). Pour certaines femmes, à la peine s’ajoutait une grande inquiétude : pourraient-elles le poursuivre au-delà de leurs 43 ans, l’âge limite de prise en charge fixé par la Sécurité sociale ? Au cours d’une audition au Sénat, Olivier Véran a dissipé leurs doutes, en déclarant : « Je ne vois pas comment nous ne pourrions pas faire un geste envers ces familles et rembourser la prise en charge de PMA, dans la mesure où elle serait différée de quelques semaines ou même de quelques mois si nécessaire. » Le ministre a précisé que cette disposition valait seulement pour « les familles bénéficiant d’un parcours de PMA en France ».
« Pas de solution » pour les parcours de PMA entrepris à l'étranger
Pour les familles qui avaient initié un parcours de PMA à l’étranger et seraient dans le même cas, Olivier Véran a déclaré : « Je n’ai pas de solution, hélas, à proposer », précisant que ce cas de figure « n’est pas une situation légale à l’heure où je vous parle ». Il a appelé de ses vœux un vote rapide de la loi de bioéthique. Mardi, à l’Assemblée nationale, le ministre de la Santé a précisé que ce vote pourrait avoir lieu en juillet ou en septembre, selon l’évolution des conditions sanitaires.
Source : “Le Monde”