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FIV : embryons congelés ou frais, les mêmes chances de succès

Publié le par Hélène Bour

Lors d’une fécondation in vitro (FIV), le fait d’utiliser des embryons frais ou congelés n’aurait pas d’incidence sur les chances de grossesse, selon une nouvelle étude rassurante.

Lors d’un processus de fécondation in vitro, deux options sont possibles selon les cas : l’implantation d’un embryon frais, qui vient d’être créé in vitro, ou l’implantation d’un embryon qui a été congelé lors d’une première FIV par exemple, ou encore avant un traitement de chimiothérapie.

Intuitivement, on pourrait penser que les chances de succès d’une FIV seraient meilleurs avec un embryon frais qu’avec un embryon congelé. Mais selon une publiée dans le “New England Journal of Medicine”, ce n’est qu’une idée reçue, en tout cas pour les femmes ayant une ovulation normale.

Une différence non significative

Pour l’étude, les chercheurs ont recruté 2 157 femmes sans problème d’ovulation, tirées au sort pour recevoir un embryon frais ou un embryon congelé. Résultat : un taux de naissance de 48,7 % pour les embryons congelés, contre 50,2 % pour les embryons frais, soit une différence non significative. Et une menée en parallèle a obtenu des résultats similaires, cette fois avec 782 femmes : 33,8 % de succès avec un embryon congelé, et 31,5 % avec un embryon frais, soit une différence trop faible pour être prise en compte.

En revanche, les chercheurs soulignent que la situation médicale de la patiente doit être étudiée pour aider à choisir la meilleure option, car les femmes ayant le syndrome des ovaires polykystiques auraient plus de chance d’obtenir une grossesse avec un embryon congelé. C’est en tout cas ce que l’équipe de recherche a constaté lors d’une étude antérieure.

Utiliser un embryon congelé pour préserver la santé de la patiente

Si le fait d’utiliser un embryon congelé ou frais n’a pas d’influence sur le taux de réussite d’une femme sans complication, cela peut en revanche en avoir sur sa santé. Car utiliser un embryon frais lors d’une seconde FIV implique d’avoir effectué une stimulation ovarienne, traitement hormonal lourd et qui augmente le risque de développer un syndrome d’hyperstimulation ovarienne. Il est donc conseillé lors de la première FIV de faire en sorte de pouvoir congeler des embryons en vue d’une seconde FIV, en cas d’échec.

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