Fertilité : bientôt un nouveau test non-invasif

Publié le par Véronique Bertrand

Aujourd’hui, on évalue la fertilité d’une femme par un test sanguin. Elle pourrait, dans le futur, se faire tout simplement par l’analyse de cheveux.

Des chercheurs de l’université du Kent, en Angleterre, ont mis au point un test de fertilité qui se réalise à partir des cheveux. Ils viennent de présenter ce dernier à la 36e réunion annuelle de l’Europe Society of Human Reproduction and Embryology qui s’est tenue du 5 au 8 juillet.

Des niveaux intéressants d’hormone dans les cheveux

L’hormone anti-müllerienne est corrélée à la probabilité, pour une femme, de donner naissance. Elle permet d’évaluer, notamment, la réponse faible, normale ou supérieure d’une patiente à une stimulation ovariennepar fécondation in vitro (FIV).
Jusqu’à présent, pour connaître le taux de cette hormone, qui diminue avec l’âge, un prélèvement dans le sérum sanguin, par voie intraveineuse, était réalisé.
Les chercheurs de l’université du Kent ont effectué une étude auprès de 152 femmes. Ils ont prélevé à la fois des échantillons sanguins et des cheveux. L’analyse du sang et des cheveux leur a permis de constater que l’hormone anti-müllerienne était bien présente dans les cheveux. Cette dernière s’accumule dans les tiges des cheveux au fil des mois, alors que ses niveaux, dans le sang, fluctuent.

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