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Endométriose : Lorie Pester se livre sur sa maladie

Publié le par Mathilde Saez

Lorie a fait de la légalisation de la congélation d'ovocytes son cheval de bataille. La seule façon, selon elle, de s'assurer d'avoir des enfants lorsqu'on est atteinte d'endométriose. Mais ça n'est pas une décision à prendre à la légère, car les effets secondaires peuvent être sévères. 

Depuis qu'elle a découvert, à 34 ans, être atteinte d'endométriose, Lorie Pester a à cœur de faire reconnaître cette maladie et de trouver des solutions efficaces pour aider les autres femmes dans son cas. Dans l'émission "Sept à Huit" diffusée ce week-end sur TF1, la chanteuse et actrice a donc, une nouvelle fois, évoqué sa maladie et son combat.

"Les premiers signes de la maladie ont été les douleurs, des douleurs atroces. C'était au moment de mes règles, j'étais coincée. J'étais obligée de rester au lit avec des antidouleurs et une bouillotte sur le ventre. Je ne pouvais pas sortir du lit. J'avais l'impression qu'on me tordait le ventre avec des coups de couteaux partout. Et la douleur se propage partout" , décrit-elle. Pendant des années, elle a pris sur elle, pensant que les règles étaient douloureuses, et que c'était comme ça. C'est à la suite d'une grossesse extra-utérine qu'on lui diagnostique une endométriose. Depuis, elle suit un traitement, mais celui-ci est difficilement compatible avec le désir de grossesse.

Désireuse de devenir maman, Lorie Pester souhaite alors congeler ses ovocytes tant qu'il en est encore temps. Mais cela lui est refusé en France car, selon les médecins, son endométriose n'est pas suffisamment sévère. Un verdict qui a provoqué la colère de la jeune femme, la poussant à écrire au président Emmanuel Macron pour demander la légalisation de la congélation d'ovocytes en France sans restrictions : "En 2019, une femme ne peut pas congeler ses ovocytes sans justifier d'une maladie sévère. Tous nos pays voisins le font et les hommes peuvent congeler leurs spermatozoïdes avec une simple ordonnance. Pourquoi ?"

En attendant, elle s'est rendue en Espagne pour faire ce qui n'était pas possible en France. Mais ça n'est pas une décision à prendre à la légère, comme elle l'a expliqué face caméra : "Faire congeler ses ovocytes, ce n'est pas facile. C'est des piqûres d'hormones quotidiennes pendant douze jours. En une semaine, j'ai pris six kilos, j'ai gonflé de partout. Et qui dit hormones dit dans la tête aussi. Un coup, j'avais envie de rire et deux secondes après, j'avais envie de pleurer, pour rien." Et de conclure : "Je suis passée par des phases de... pas de dépression, mais presque."

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