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Endométriose : la chanteuse Lorie sort de son silence

Publié le par Hélène Bour

Dans une interview au site Konbini, la chanteuse Lorie a avoué être atteinte d’endométriose, et avoir fait congeler ses ovocytes en Espagne pour préserver sa fertilité. Son témoignage.

Après Laëtitia Milot, Enora Malagré ou encore Imany, c’est au tour de la chanteuse Lorie Pester, alias Lorie, de révéler son endométriose. Hospitalisée il y a peu, la chanteuse devenue actrice était la source de rumeurs à ce sujet.

« Comme plein d’autres femmes aujourd’hui, je suis atteinte d’endométriose », confesse la star auprès du média Konbini, “une maladie chronique qui touche une femme sur dix”.

 « Au départ j’avais des douleurs pendant mes règles. Ma gynéco, qui me suivait depuis mon adolescence, me disait ‘c’est normal’. Et en fait, ce n’est pas normal. Un jour, j’ai fait une grossesse extra-utérine, mon gynéco a dû m’opérer d’urgence. C’est après cette opération que l’on m’a dit ça tout simplement : ‘voilà, tu as de l’endométriose. Tu as 36 ans aussi, et il serait peut être bien d’aller congeler tes ovocytes», raconte Lorie.

Si la loi permet actuellement aux femmes sur le point de subir un traitement contre le cancer (chimiothérapie, radiothérapie), ou atteintes d’endométriose de congeler leurs ovocytes, l’étendue de l’endométriose a son importance.

« Moi il s’avère que je suis atteinte d’endométriose, mais par rapport à une certaine loi, je ne suis pas assez atteinte. J’ai donc dû aller les congeler en Espagne», explique ainsi Lorie Pester. « J’étais assez perdue [...], je suis allée voir sur internet, il y avait de tout et de n’importe quoi, [...] des cliniques plus ou moins sérieuses, plus ou moins chères aussi », poursuit-t-elle.

Un témoignage pour lever le tabou et avertir les femmes

Suivie par des gynécologues lui conseillant d’aller en Espagne, Lorie y a donc subi une procédure éprouvante pour congeler ses ovocytes : « Pendant douze jours, on doit se faire des piqûres d’hormones. L’état d’humeur passait de chaud à froid, de noir à blanc, je pleurais pour un rien, c’était assez fort. On doit faire des échographies et des prises de sang à peu près tous les deux jours. Et après on envoie tous les résultats à la clinique, et c’est eux qui nous disent ‘on y va, on vous opère dans deux jours’. L’opération dure à peu près un quart d’heure, sous anesthésie générale, et on ressort deux-trois heures après. »

 Celle qui a gardé le silence durant longtemps a ensuite expliqué la raison de sa prise de parole, et de ce témoignage inattendu. « J’ai décidé d’en parler aujourd’hui parce que je me suis rendu compte qu’il y avait énormément de femmes qui étaient dans le même cas que moi. Et que c’est un sujet qui reste encore tabou. Mon rêve c’était d’avoir un bébé à 27 ans […] Et la vie a fait que je n’avais pas trouvé la bonne personne, la vie a fait que j’ai eu une très belle carrière et parfois j’ai fait certains choix. La vie passe tellement vite, et aujourd’hui je n’ai pas envie de ne pas être maman. C’est pour ça que j’ai envie d’en parler, de dire aux jeunes femmes : attention, pour être maman, on n’a pas toute la vie devant soi. »

 Source : Konbini

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