Pendant les grandes vacances, il n’y a pas que les devoirs de vacances qui permettent de conserver ses acquis scolaires, voire de progresser.
Une étude, réalisée par des chercheurs de l’Université de Cambridge, au Royaume-Uni, sur 10 000 adolescents, a montré l’importance de la lecture comme loisir.
Lire dès le plus jeune âge
Les chercheurs ont comparé les lecteurs qui ont démarré ce loisir jeune : entre l’âge de 2 ans et de 9 ans, à ceux qui s’y étaient mis plus tardivement ou qui ne lisaient pas du tout.
Prendre plaisir à lire des histoires, des contes, des romans dès le plus jeune âge a un effet bénéfique sur le développement. La lecture permet d’enrichir plus rapidement l’apprentissage verbal, elle favorise le développement de la parole, donne une meilleure mémoire et favorise la réussite scolaire. D’après la professeure Barbara Sahakian, directrice de l’étude, interrogée par nos confrères de Psychologies : « Pendant l’enfance et l’adolescence, notre cerveau se développe, ce qui en fait une période cruciale pour adopter des comportements qui soutiennent notre développement cognitif et favorisent une bonne santé cérébrale. »
Un meilleur bien-être mental
La lecture a aussi un impact sur la santé mentale des enfants. Les chercheurs ont également réalisé des scanners cérébraux sur les participants à l’étude. Ils se sont aperçus que les zones cérébrales du comportement, de l’attention et de la santé mentale de ceux qui lisaient dès leur plus jeune âge étaient plus importantes.
La lecture a donc un impact sur le bien-être des enfants. Les jeunes lecteurs sont moins sujets au stress, à l’anxiété, à la dépression. Ils sont également moins agressifs. Peut-être parce que la lecture leur permet de s’évader ?
Une vie plus équilibrée
La lecture a également un retentissement positif sur la vie en général des jeunes lecteurs. Ces derniers sont moins souvent sur les écrans puisqu’ils lisent ! Ils dorment mieux et se lient plus facilement d’amitié avec les autres enfants.
Et pour que la lecture procure ces bénéfices, il faut y consacrer 12 heures par semaine.