Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Voici comment réagir quand votre enfant vous ment selon une psychologue

Publié le par Clémence Blanquet

Comment apprendre à son enfant à ne pas mentir ? Becky Kennedy, psychologue, a donné deux exemples de réactions que peuvent adopter les parents pour que leurs enfants ne recommencent pas à l'avenir.

Faire face au mensonge de vos enfants, cela peut être très difficile à supporter. On ne sait pas toujours comment réagir pour qu’ils avouent la vérité mais aussi pour leur apprendre à ne plus recommencer. “Cela peut être exaspérant lorsque votre enfant nie quelque chose que vous savez être vrai”, remarque Becky Kennedy, experte en parentalité, sur son compte Instagram. Comme le note la psychologue, cela peut être contre-productif de s’emporter contre son enfant surtout lorsqu’il s’agit de mensonge. “Et pourtant, comme la plupart d’entre nous le savent, ces réactions amènent rarement notre enfant à dire la vérité. Au lieu de cela, nos enfants doublent la mise, trouvent de nouvelles excuses ou crient… ce qui fait mal à toutes les personnes impliquées”, témoigne la psychologue.

Selon l’experte, le premier point est de chercher à comprendre pourquoi votre enfant a menti. Elle rappelle que le but des enfants est de préserver le lien avec ses parents. Le mensonge peut être une stratégie pour combler un manque de confiance dans le lien. La peur de décevoir, de voir son parent s’emporter, de ne pas se sentir compris, entendu sont autant d’émotions qui peuvent être à l’origine du mensonge. “Les enfants sont très attentifs au fait de garder leurs parents très proches d’eux et font attention à ce qui peut les repousser. C’est la base de l’attachement. Pour que les enfants se sentent suffisamment en sécurité pour être honnêtes, il faut de la connexion et de la distance.”, détaille la psychologue.

Mensonge : comment réagir pour créer un lien de confiance ?

Elle donne deux exemples à travers lesquels beaucoup de parents pourront s’identifier. Le premier est celui d’une tour cassée par un enfant alors qu’elle avait été réalisée par son frère. L'enfant assure ne pas avoir cassé la tour qui est tombée toute seule... ! Becky Kennedy préconise avant toute chose de déculpabiliser. Elle propose de réagir ainsi : “Si quelqu’un, pas toi, a cassé la tour… Je pense que je pourrais comprendre. Avoir un frère, cela peut être difficile parfois. Et partager, c’est difficile aussi. Si une personne avait cassé ma tour, je serais en colère bien sûr, mais je crois que je commencerais d’abord par lui faire un câlin et après j’essaierais de comprendre et d’aider comme je peux. Si tu veux un câlin maintenant, je serai ravie de t’en donner un”.

Dans le deuxième exemple évoqué par la psychologue, l’enfant a menti au sujet de ses devoirs : “J’ai eu un mail de ta professeure me disant que la plupart de tes devoirs n’étaient pas faits. Écoute, tu n’es pas dans le pétrin. Ce qui est le plus important pour moi, ce ne sont pas tes devoirs mais notre relation. J’imagine que quelque chose à propos de tes devoirs a été difficile à surmonter et que m’en parler t’a semblé difficile aussi. J’espère que nous pourrons en parler. Je promets que je ne ferai pas de commentaire. Juste écouter et comprendre”. Dans les deux cas, la psychologue propose un temps de parole, qu’elle garantit sans jugement. Elle témoigne ainsi à l’enfant qu’il peut lui faire confiance et être compris, tout en recevant l’amour de son parent. Pour ainsi l'inviter à ne pas recommencer. 

Oui
il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
Lire plus
Lire 42 arguments Oui
Non
il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
Lire plus
Lire 8 arguments Non