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Violences scolaires : bientôt des policiers dans certains établissements ?

Publié le par Hélène Bour

Dans le cadre d’un plan de lutte contre les violences à l’école, le ministre de l’Éducation nationale a indiqué qu’il n’excluait pas la présence de policiers dans certains établissements scolaires.

Après l’affaire de l’arme factice pour menacer une enseignante à Créteil, et la gronde du corps enseignant via le hashtag ironique #Pasdevague sur Twitter, le ministre de l’Éducation nationale s’apprête à annoncer des mesures de lutte contre les violences à l’école.

C’est d’ailleurs dans le cadre de ce plan de lutte que Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, et Nicole Belloubet, ministre de la Justice, se sont réunis ce vendredi 26 octobre.

S’exprimant à la presse au côté des autres ministres, Jean-Michel Blanquer a déclaré qu’il “n’exclut pas la présence physique des forces de l’ordre” dans les établissements, et notamment “dans les quartiers les plus difficiles”. Christophe Castaner a poursuivi en indiquant que cette présence pourrait être décidée “à des moments de tension particulière dans la journée” et “évidemment avec l’accord du chef d’établissement”. L’idée serait davantage de mettre en place “une approche quartier par quartier” plutôt qu’une circulaire nationale.

Il faut que “l’école soit un endroit sanctuarisé, protégé, que nos enseignants soient protégés et que nos élèves soient aussi protégés de ces violences inacceptables”, a insisté le ministre de l’Intérieur.

Le ministre de l’Éducation nationale a en outre annoncé, pour les élèves de 13 à 18 ans, “la possibilité d’avoir des établissements spécialisés”, avec des personnels éducatifs, mais aussi “d’origine militaire ou de la police”. La garde des Sceaux a de son côté proposé la multiplication des travaux d’intérêt général dans les établissements scolaires, dans une optique éducative.

Notons qu’une partie du corps enseignant a, par le biais des syndicats, déjà exprimé son mécontentement quant à ces mesures, jugées insuffisantes ou inadéquates, car elles permettraient de répondre aux situations de violence les plus graves mais pas forcément les plus courantes. Les différentes mesures seront étudiées et présentées en Conseil des ministres ce mardi 30 octobre.

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