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Vidéo virale d'un petit garçon harcelé : la mère assure ne pas avoir "cherché le buzz"

Publié le par Mathilde Saez

La vidéo a fait le tour du web la semaine dernière. En pleurs, Charlie évoque son « envie de mourir » à cause d'un petit garçon qui le tape. Mais aujourd'hui, les enquêteurs font part de leurs doutes...

Qui dit vrai ? Dans les cas de harcèlement scolaire, les accusations sont parfois difficiles à prouver. Si personne ne remet en cause la souffrance du petit Charlie, 7 ans, la personnalité de la mère, et le ressenti de l'enfant posent question.

La semaine dernière, le harcèlement scolaire était dans tous les esprits, notamment grâce au téléfilm reprenant l'histoire bouleversante de Jonathan Destin, jeune ado qui a voulu s'immoler pour mettre fin à son calvaire. Le lendemain de la diffusion, une vidéo émouvait les internautes. On y voit un petit garçon, Charlie, en pleurs, faire part à sa maman de son envie de mourir alors qu'il est tapé, tous les jours, par un camarade de classe. La vidéo a été reprise par tous les médias, sur les chaînes d'infos, les sites internet, et même dans l'émission « Touche pas à mon poste », qui a d'ailleurs invité le petit garçon sur son plateau.

La mère de Charlie a expliqué avoir porté plainte contre le harceleur de son garçon face au manque de réaction de l'établissement scolaire. Elle assure également ne pas savoir comment sa vidéo s'est retrouvée sur le web, même si elle ne le regrette pas. « Je n’ai évidemment pas cherché le buzz, jamais. (…) Mon objectif en prenant la parole, c’est de sensibiliser sur le harcèlement scolaire pour limiter les cas comme celui que mon fils a connu », affirme-t-elle à BFM TV.

Les enquêteurs ont depuis entendu les deux petits garçons, mais l'affaire va vers un classement sans suites. L'accusé aurait nié tout harcèlement, mais a reconnu un fait pour lequel il a d'ailleurs été sanctionné par l'école : il aurait mis une boule de neige dans le cartable de Charlie, abîmant toutes ses affaires. L'établissement scolaire quant à lui, reconnaît des chamailleries récurrentes entre les deux garçons et aurait fait en sorte qu'ils soient tenus à distance l'un de l'autre en classe. Mais pour la maman de Charlie, cela ne suffit pas, et les enquêteurs soupçonnent une volonté de vengeance de sa part.

« Il n’y a pas eu de violences ou d’injures au quotidien pendant des mois comme c’est le cas, malheureusement, dans certains dossiers » , relativise ainsi le procureur, qui précise néanmoins que « le mal-être de cet enfant est indéniable. Cela dit, je pense qu’il y a une très grande différence entre les faits tels qu’il les a perçus et la réalité de la procédure ».