Actuellement, le vaccin HPV est proposé à trois types de population : les jeunes filles de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible chez celles âgées de 15 à 19 ans. Seulement 20 % environ des filles sont vaccinées contre les papillomavirus, c’est bien loin de l’objectif fixé. La vaccination est également recommandée chez deux autres types de population : les personnes immunodéprimées (VIH, transplantation…), les hommes de moins de 26 ans ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.
Éliminer de nombreux cancers
Chaque année, ce sont plus de 6 000 cancers et 35 000 lésions précancéreuses qui sont diagnostiqués. Notamment des cancers ducol de l’utérus, de la vulve, du vagin, de l’anus, du pénis, mais aussi du pharynx.
C’est pourquoi, 50 sociétés savantes et syndicats médicaux demandent une vaccination universelle gratuite ou remboursée. Des pays vaccinent déjà les garçons : l’Autriche, la Suisse, les États-Unis, le Québec, l’Australie.
D’ici la fin de 2019, la Haute Autorité de Santé se prononcera sur l’extension de la vaccination contre les papillomavirus à tous les garçons. Espérons qu’elle écoutera les demandes du collectif des 50 sociétés médicales.