En décembre, Gabriel Attal annonçait vouloir lancer une phase d’expérimentation de l’uniforme obligatoire à l’école. Comme il l’avait détaillé auprès de Franceinfo, une partie des écoles, collèges et lycées de France se portaient volontaires pour expérimenter ce nouveau modèle, pensé par le ministre de l'Education nationale. Si l’expérimentation devait débuter à la rentrée prochaine de septembre 2024, certains établissements étaient prêts à se lancer dès le printemps. Comment cela fonctionne ? Chaque élève aura cinq polos, deux pulls et deux pantalons pour un prix de 200 euros. Si Gabriel Attal s’est engagé à ce que les familles ne paient pas, le financement est encore à définir pour qu’une partie soit à la charge de l’Etat et l’autre par les villes ou les régions.
Certaines collectivités se réservent par ailleurs le droit de ne pas commander l’ensemble du kit vestimentaire mais seulement les polos et pull pour que les pantalons restent à la charge des familles. Chaque année, les enfants pourront demander à se voir renouveler un vêtement s’il est abîmé ou plus à la bonne taille. Enfin, certaines villes prévoient de personnaliser l’uniforme avec un écusson de la ville. Avant le lancement dans les collectivités, chaque établissement doit valider ce projet en conseil d'administration et une évaluation de l’ambiance dans l’établissement sera réalisée afin d’avoir un retour complet sur cette expérimentation.
Uniforme à l'école : un manque de volontaires ?
Les candidatures pour l'expérimentation de l'uniforme pouvaient être envoyées jusqu’au 15 février. Mais cette date a finalement été repoussée au mois de juin 2024. Sur cent candidatures, une quinzaine d’écoles se seraient retirées du processus d’expérimentation, selon les informations de RMC. Les élèves ont été consultés quant à leur envie ou non de porter l’uniforme et certains établissements ont décidé de respecter leur choix lorsqu’ils exprimaient un “non” majoritaire. Quant aux écoles primaires et maternelles, certains parents se sont mobilisés afin de défendre leur opinion concernant l’uniforme porté par leurs enfants. Comme le notent nos confrères, d’autres établissements doivent encore organiser leurs votes en interne afin d’obtenir une position définitive à communiquer à l’Etat.