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Drame de Saint-Jean de Luz : les élèves ont observé une minute de silence en hommage à l'enseignante décédée

Publié le par Estelle Hersaint

Ce jeudi 23 février, tous les collèges et lycées français se sont recueillis lors d’une minute de silence. L’occasion de rendre hommage à Agnès Lassalle, professeur d’espagnol poignardée hier par un de ses élèves, dans sa classe.

Ce terrible drame, qui s'est déroulé mercredi 22 février, à 9 h 45, a secoué la France entière. Jeudi 23 février, à 15 h, une minute de silence a été observée dans tous les établissements français du secondaire, collèges et lycées, pour rendre hommage à Agnès Lassalle, enseignante assassinée hier en classe, par un de ses élèves. Alors que l'enquête démarre sur les motivations et le profil psychologique du mis en cause, l'émotion est à son comble.

C’est avec tristesse que plusieurs élèves du lycée Saint-Thomas-d’Aquin situé à Saint-Jean de Luz (Pyrénées-Atlantiques) se sont ainsi retrouvés aujourd’hui, le plus souvent accompagnés par leurs parents. « On est très tristes et on pense beaucoup à la famille », confiait ainsi une mère d’élève à nos confrères de France Info.

« Elle s’appelait Agnès Lassalle, elle est morte hier, elle a été tuée d’un coup de couteau par un élève dont on sait actuellement peu de choses. Aujourd’hui c’est le temps du recueillement, de l’émotion et de la solidarité », a déclaré le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye, alors au collège de Combe de Savoie, à Albertville.

L’incompréhension totale

Le meurtre a été perpétré par un élève de 16 ans, sur lequel le mystère plane encore.

Selon une lycéenne présente lors du drame et interrogée par France Info, l'élève se serait calmement levé, rapproché de l’enseignante « et lui a planté un grand couteau dans la poitrine, sans rien dire ». Une cellule psychologique a été mise en place pour tous les lycéens et membres du personnel éducatif.

Le procureur a annoncé lors d’une conférence de presse ce jeudi 23 février, le placement en détention de l’adolescent qui semble pénalement responsable. Face aux enquêteurs, le mis en cause, inconnu des services judiciaires, a assuré pendant sa garde à vue qu’« une petite voix qui lui parle, un être qu’il décrit comme égoïste, manipulateur […], qui l’incite à faire le mal et qui lui aurait suggéré la veille de commettre un assassinat », a ajouté le procureur.

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