La Chine a condamné à mort l’une de ses ressortissantes. Jeudi 13 juillet, Wang Yun, institutrice dans une école maternelle située dans le centre du pays, dans la province du Henan, a été tuée après avoir été reconnue coupable d’avoir empoisonné 25 enfants “par vengeance”. L’un des enfants est mort à l’issue de cet empoisonnement. En effet, la victime aurait succombé d"une défaillance multiple des organes", d’après les propos relatés par le média américain ABC News. Les faits remontent au 27 mai 2019, comme le détaille toujours le site Abcnews. L’institutrice aurait décidé d'empoisonner les enfants dont elle avait la charge après une dispute avec l’un de ses collègues concernant la gestion des enfants.
Wang Yun, désireuse de se venger, aurait alors eu l’idée d'empoisonner les enfants. Elle a mis son plan à exécution en mélangeant du nitrite de sodium toxique dans la bouillie qu’ils devaient manger. Résultat ? 25 enfants ont été rapidement malades. L’une des victimes est morte après avoir été malade pendant dix mois. Wang Yun n’en est pas à son coup d’essai. L’enquête démontre qu’elle a déjà empoisonné son mari deux ans plus tôt. Ce dernier a, par chance, survécu à l'empoisonnement de sa femme, malgré des séquelles légères. Elle l’avait alors empoisonné avec le même produit que celui utilisé pour infecter les enfants.
Une institutrice empoisonne 25 enfants : la justice la condamne à mort
Pour tous ces faits, Wang Yun a été exécutée jeudi 13 juillet 2023, alors qu’elle avait été dans un premier temps condamnée à 9 mois de prison. Les enquêteurs n’auront pas réussi à savoir si l’institutrice avait eu comme projet de tuer les enfants ou de les empoisonner. Wang Yun avait fait appel de la peine prononcée à son encontre, en vain. Selon Amnistie internationale, plusieurs milliers d'exécutions à mort ont eu lieu en Chine en 2022. Sur une échelle mondiale, Amnistie internationale aura recensé 20 pays dans le monde ayant procédé à des exécutions à mort, contre 18 en 2021.
