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Un lycéen renvoyé définitivement de son lycée pour une raison sexuelle, laquelle ?

Publié le par Véronique Bertrand

Par suite d’une plainte d’une professeure pour comportement totalement inadapté, un adolescent a été renvoyé d’un lycée de Lannion. Qu’a-t-il fait ?

En janvier dernier, au lycée Félix-Le Dantec de Lannion, dans les Côtes-d’Armor, une professeure d’espagnol est seule en classe avec l’un de ses élèves lorsque ce dernier a un comportement totalement déplacé

Erection ou masturbation ?

La professeure porte plainte pour les deux raisons suivantes : l’élève se serait masturbé en sa présence et il lui aurait effleuré les fesses.

De son côté, l’élève évoque une érection incontrôlée. Il est soutenu par ses parents et par son avocate qui, interviewée par France Live dit qu’il s’agissait « d’une situation de gêne et d’inconfort qu’il a tenté de masquer. » L’avocate de l’élève déplore également que l’adolescent soit « sanctionné sur la base des seuls dires de l’enseignante sans que la matérialité des faits ait été établie. »

Depuis, le lycéen est déscolarisé. Il est passé devant le conseil de discipline, mais l’enseignante était absente, en raison d’un arrêt maladie, toujours en cours à ce jour.

Quelle est la décision du juge ?

Le tribunal administratif de Rennes a rendu son jugement, dévoilé par nos confrères de France 3 régions : “Les deux rapports établis par l’enseignante révèlent sans aucune ambiguïté que, durant le cours d’espagnol dispensé le 17 janvier 2023 par cette professeure (…), celle-ci a aperçu cet élève assis à sa table, son pénis à la main et sorti de son jogging, avec un mouvement répétitif de sa main”, a tranché le juge des référés en début de semaine. “Le jeune (…) était donc en train de se masturber devant sa professeure.”

L’exclusion définitive du lycée sera réexaminée par le tribunal administratif de Rennes dans un délai de 18 mois à 2 ans par une formation collégiale de trois juges. Si le lycéen obtenait gain de cause, il pourrait alors introduire un recours contre l’Etat.

Une enseignante toujours arrêtée

L’enseignante est une contractuelle qui exerçait depuis 2016. La représentante du rectorat, interviewée par nos confrères de France 3 régions, précise : « qu’elle n’avait pas laissé la porte ouverte alors qu’elle était seule avec un élève (…), qu’elle manquait d’autorité avec les élèves, et qu’un accompagnement avait été envisagé. »

Oui
il y a 2 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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il y a 20 jours
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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