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Un candidat de Top Chef réalise un dessert sur le thème du harcèlement scolaire

Publié le par Véronique Bertrand

À la demande du chef danois Rasmus Munk, les concurrents de Top Chef ont dû réaliser un « plat provocant ». L’un d’entre eux, Sébastien Renard, s’est attaqué au harcèlement scolaire.

En leur proposant de créer un plat choc, le chef Rasmus Munk, doublement étoilé et dont le restaurant a été couronné meilleur d’Europe, souhaitait que les candidats fassent passer un message dans leur plat. Certains ont choisi le tabagisme, d’autres, le réchauffement climatique. Sébastien Renard a, quant à lui, souhaité dénoncer le harcèlement scolaire en réalisant un entremets.

Des moqueries au lycée hôtelier

Si Sébastien Renard s’est attaqué au harcèlement scolaire, c’est parce que lui-même en a été victime. « C’est un thème qui me tient à cœur, parce que, moi, quand j’étais au lycée, j’étais un peu chahuté. J’étais en internat, je n’avais pas de portable. Deux fois par semaine, je passais un coup de fil à mes parents, à ma petite sœur de la cabine téléphonique du lycée. Les gens se moquaient de moi, j’étais un peu exclu, et du coup ce n’était pas évident », se souvient-il.

Malgré les moqueries qu’il subissait, Sébastien Renard n’a jamais rien montré : « J’ai toujours gardé le sourire et ça, c’est une arme, plus forte que tout. »

L’image du harcèlement scolaire

Pour dénoncer le harcèlement scolaire, Sébastien Renard a réalisé un entremets représentant un cartable saignant, posé sur une ardoise. Et si Sébastien n’a pas fait partie des vainqueurs, le chef Rasmus Munk, touché par sa création, lui a décerné une mention spéciale : « C’est un plat qui m’a ému parce qu’on ne voit pas ça tous les jours, et c’est un sujet qui me tient à cœur. C’est quelque chose que j’ai vécu aussi et j’ai beaucoup aimé les détails. »

En France, un enfant sur dix souffre de harcèlement scolaire, ce qui représente plus d’un million de victimes. Des numéros d’écoute et de prise en charge ont été mis en place : le 3020 et le 0800 200 000, ainsi que le 3018 en cas de cyberharcèlement. Si votre enfant est victime de harcèlement, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de ces numéros et à en parler aux professionnels de son établissement scolaire.

 

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