Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Troubles Dys et TDAH : leur diagnostic en augmentation à l’école

Publié le par Véronique Bertrand

Dyslexique, dysorthographique, dyscalculique, haut potentiel intellectuel, hyperactivité… Les enfants souffrant de ces troubles seraient de plus en plus nombreux à l’école. Avec le risque d’avoir une “étiquette” qui peut les suivre longtemps, alerte une universitaire.

En France, 5 % des enfants d’âge scolaire seraient diagnostiqués avec un trouble du neuro-développement, comme le rapportent nos confrères de 20 minutes.fr. Le fait qu’un enfant soit diagnostiqué dyslexique, dysorthographique, précoce… lui permet de bénéficier de remédiations, de rééducations, d’aménagements du contenu de l’enseignement, du rythme de l’enseignement, et d’une adaptation pour les examens. Cela fait partie du Code de l’éducation. Et les politiques publiques insistent désormais sur la nécessité d’un dépistage précoce, pour proposer à l’enfant une prise en charge optimale.

Difficultés scolaires ou véritable trouble ?

Ce dépistage accru des troubles du neuro-développement ne cesse d’augmenter depuis vingt ans. Il est évoqué dès qu’un enfant a des difficultés scolaires. Mais, parfois, cet étiquetage se fait sans qu’il n’y ait ni visite médicale, ni bilan orthophonique.

Un marquage “à vie”

Une universitaire, Cécile Charazas, doctorante en Sciences de l’éducation et chargée d’enseignement à l’Université de Bordeaux, s’interroge sur le risque d’“étiquetage” de ces enfants, dans une enquête publiée sur le site de “The Conversation”.

Reconnus comme précoces, dyslexiques, dysorthographiques, ne risquent-ils pas de devoir porter cette étiquette durant toute leur scolarité ? Pour certains, il s’agit juste d’une inversion de deux lettres, qui aurait très bien pu se résoudre sans l’étiquette “dyslexique”. N’est-ce pas un peu lourd de catégoriser des enfants durant toute leur scolarité ? Cela peut avoir des répercussions sur leurs apprentissages, leurs choix d’études…

Sujets associés