Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Tous les Français contaminés aux métaux lourds, y compris les enfants, selon une étude

Publié le par Mathilde Saez

Une étude de Santé publique France révèle que des métaux lourds dangereux pour la santé sont présents dans l'organisme de l'ensemble de la population française, y compris les enfants. 

 

 

Arsenic, cadmium, chrome, cuivre, nickel, mercure… Ils sont partout et ils sont dangereux. D'après une étude publiée par Santé Publique France (SPF), l'exposition aux métaux lourds dangereux pour la santé concerne l'ensemble de la population française – de 97% à 100% –, même les enfants. « Les niveaux mesurés, que cela soit pour l’enfant ou l’adulte en France, étaient plus élevés que ceux retrouvés dans la plupart des pays étrangers (Europe et Amérique du Nord), sauf pour le nickel et le cuivre », détaille l'agence nationale de santé publique.

La consommation de poisson mise en avant

Une forte exposition qui s'explique par l'alimentation des Français, notamment concernant « la consommation de poissons et de produits de la mer (qui) influence les concentrations en arsenic, chrome, cadmium et mercure ».  La consommation de céréales augmente quant à elle les concentrations de cadmium, et lorsqu’elles sont bio, celles en cuivre, de même que les légumes bio, le cuivre étant autorisé en agriculture biologique. Santé Publique France pointe également la consommation de céréales au petit-déjeuner qui augmente les niveaux d’imprégnation chez les enfants. Santé Publique France ajoute par ailleurs que la consommation de tabac augmente aussi les concentrations en cadmium et cuivre, les implants médicaux, celles en chrome et les plombages, celles en mercure urinaire.

Diversifier son alimentation

Santé Publique France rappelle que ces métaux peuvent être à l’origine de maladies chroniques (avec des effets osseux ou cardiovasculaires notamment), de déficience immunitaire ou encore de cancers. Afin de limiter l'ingestion de métaux lourds par l'organisme, l'agence recommande de diversifier son alimentation et de consommer du poisson « deux fois par semaine, dont un poisson gras en variant les espèces et les lieux de pêche » précise l’autorité de santé.

 

Sujets associés