La chanteuse Alizée profite souvent de sa notoriété pour tenter de faire avancer les causes qui lui tiennent à cœur. Si la plupart du temps, elle défend le bien-être animal, elle s’est cette fois emparée de son compte Instagram pour sensibiliser ses abonnés sur la pandémie et son impact sur le quotidien des Français, et particulièrement celui des enfants, elle qui est maman de Annily (16 ans) et Maggy (2 ans).
« Les patients sont perdus, et nous aussi »
Elle a ainsi relayé sur le réseau social la lettre ouverte publiée le 9 décembre, d’une préparatrice en pharmacie au bord du désespoir face au nombre croissant d’enfants à tester contre le Covid-19. Un cri du cœur et un appel à l’aide, tant la professionnelle de santé semble à bout : « Je suis préparatrice en pharmacie. Et aujourd'hui rien ne va plus. Les protocoles sanitaires changent en permanence. Les patients sont perdus, et nous aussi. Les patients sont fatigués, anxieux, en colère, énervés, et moi aussi. On ne peut pas tout faire », débute la jeune femme.
« Les enfants pleurent, se débattent, hurlent à la mort »
Elle poursuit en pointant du doigt la stratégie du gouvernement, qui est de tester les gens, et notamment les enfants, presque sans limite : « On ne peut pas tester une école entière à 19 h parce qu’il y a un cas positif dans toutes les classes. ». Surtout, elle ne souhaite plus endosser le rôle de la Mère fouettarde, les tests étant toujours un moment délicat à passer pour les enfants. « Je suis devenue celle qui fait pleurer les enfants pour les tester coûte que coûte. Les enfants pleurent, se débattent, hurlent à la mort, sont maintenus de force par leurs parents, eux aussi à bout. Parfois je refuse de tester un enfant dans ces conditions, et c'est alors que le parent me supplie en pleurant de tester et d'infliger cette souffrance à son enfant, sinon il ne pourra pas retourner à l'école, et le parent doit travailler, donc l’enfant doit aller à l'école le lendemain », écrit-elle.
Le message a reçu plus de 460 000 « J’aime » en 48 heures
Outre les enfants, elle doit également gérer les humeurs des parents : « Parfois l'enfant est positif, et je vois alors des parents paniquer, pleurer, gronder, punir et menacer l'enfant qui "n'a pas fait assez attention à l'école" (...). Parfois, je dois refuser de tester, parce que je n'ai pas le temps. Parfois je me fais assaillir, insulter de tous les noms, l'impression d'être jetée en pâture aux loups (...) Encore une fois, ce sont les enfants qui trinquent de la folie des adultes. » Le 11 janvier, soit deux jours après sa publication, le message a déjà reçu plus de 460 000 « J’aime ».