S'il est aujourd'hui un homme comblé et épanoui, Stéphane Bern a parcouru un chemin semé d'embûches pour y arriver. D'origine polonaise, l'animateur a partagé des souvenirs de son enfance dans l'émission Sept à Huit diffusée sur TF1 ce dimanche 9 janvier. Des souvenirs mitigés, en raison d'une mère à la fois aimante et très stricte. "J’ai été battu quand c’était nécessaire, parce qu’à l’époque les châtiments corporels existaient. Je n’ai pas connu de jour sans prendre une gifle", confie Stéphane Bern face à Audrey Crespo-Mara. S'il estime qu'il méritait ses coups, il reconnaît aussi que sa mère était "très exigeante". "Ma mère avait été élevée par un père prussien, donc je peux vous dire qu'il fallait que ce soit la perfection", poursuit-il.
Interprète de métier, Melita Schlanger parlait couramment cinq langues : "Vous imaginez que quand je révisais mes leçons d’anglais ou d’allemand, j’en prenais plein la figure, oui", affirme l'animateur, qui pour autant ne garde pas d'amertume vis-à-vis de sa mère. "Elle m’a donné beaucoup d’amour et de tendresse aussi", a-t-il ajouté. Très ému à l’évocation de ce sujet, Stéphane Bern a difficilement retenu ses larmes : "Elle est là, tous les jours, avec moi. Mes morts vivent avec moi ! Ils sont en permanence en moi. Je vis avec mon Panthéon. Je les aime", confie-t-il, la gorge nouée.
Preuve de l'amour et de l'admiration que Stéphane Bern porte toujours à sa mère, il lui rendra hommage en créant la fondation Melita-Bern-Schlanger, qui lutte contre le diabète, maladie qui l'a emportée en 1992.
Son goût pour les grandes heures et les têtes couronnées lui vient de son enfance quand il a voulu échapper à la réalité d’une famille dont il était persuadé qu’elle n’était pas la sienne.
— Sept à Huit (@7a8) January 9, 2022
Ce soir, #StéphaneBern se confie à @audrey_crespo à 19h30 sur @TF1. pic.twitter.com/V8a1Rle43Q