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Les princesses Disney seraient bonnes pour l'image qu'un enfant a de lui, selon une étude

Publié le par Hélène Bour

Moana, Elsa, Rebelle et autres Jasmine ne nuiraient pas à la santé psychique de nos enfants, au contraire, selon une toute nouvelle étude. Les Princesses Disney prêtes à aider nos enfants ?

Alors que les princesses Disney ont toujours autant la cote auprès des enfants, et notamment des petites filles, certains parents peuvent s’interroger sur les effets de cette adoration sur leur descendance. Ces jeunes princesses si belles, si minces, si intelligentes, si débrouillardes, ne risquent-elles pas de donner des complexes aux enfants ?

Une étude scientifique donne à ce propos des résultats plus que rassurants. Parue dans la revue Psychology of Popular Media (Source 1), celle-ci indique que le fait d’aimer les princesses Disney améliorait la confiance des jeunes enfants dans leur propre corps, ainsi que la diversité des façons dont ils choisissent de jouer.

Une étude menée auprès de 340 enfants

L’équipe de recherche a ici classé les princesses Disney en trois catégories : les minces, les “moyennes”, autrement dit ni minces ni grosses, et les princesses à la corpulence supérieure à la moyenne, ou rondes. Moana a ainsi été classée dans la catégorie “moyenne”, et Jasmine, mince. Sans surprise, la princesse la plus populaire auprès des garçons et des filles de l’étude était Elsa, alias La Reine des Neiges. Suivaient Moana et Anna (la sœur d’Elsa).

L’étude a porté sur 340 enfants et leurs responsables légaux (pères, mères ou autre tuteur) vivant dans la région de Denver (États-Unis) au moment de l’étude, entre 2020 et 2021. Un peu plus de la moitié des enfants étaient des filles, et 84 % étaient blancs. Les personnes en charge des enfants ont été interrogées sur l’estime corporelle des enfants lorsque ceux-ci avaient trois ans, puis un an après.

La corpulence moyenne, synonyme de princesse plus sportive

L’étude a montré que les enfants dont les princesses préférées étaient de corpulence moyenne avaient une plus grande estime de leur corps, étaient plus ouverts à l’exploration de jeux dits masculins et féminins. Un résultat observé aussi bien pour les filles que pour les garçons. Ces effets découleraient du fait que les princesses de corpulence moyenne sont plus actives que les minces : elles courent, escaladent des montagnes, sont très actives dans leur histoire. Les enfants les imitant seraient donc eux aussi plus à l’aise avec leur corps, et moins genrés au niveau de leur choix de jeux.

Même mince, la princesse ne nuit pas à l’enfant

Les auteurs de l’étude rapportent aussi qu’avoir une princesse préférée qui est mince ne nuit pas à l’image que l’enfant a de son corps, ni à sa pratique vis-à-vis des jeux. Les chercheurs plébiscitent toutefois les princesses de corpulence moyenne, puisqu’elles ont montré un effet protecteur sur l’image que les enfants ont de leur corps.

« Avec les médias pour enfants, les gens ont tendance à critiquer ou à mépriser ce que les enfants, en particulier les filles, aiment », a regretté Jane Shawcroft, première auteure de l’étude, dans un communiqué. « Les princesses Disney comptent vraiment pour les jeunes enfants, et nous devrions également reconnaître que les médias centrés sur les femmes et qui racontent des histoires de femmes sont importants », a-t-elle conclu. 

Oui
il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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Non
il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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