Ameli.fr, le site de l’Assurance maladie, définit la scoliose de la manière suivante : « La scoliose est une déviation permanente de la colonne vertébrale, liée à une rotation des vertèbres. Elle survient surtout à l’adolescence. »
Dépistage tardif : quelles conséquences ?
Interviewé par nos confrères de Sciences et Avenir, Jean-François Catanzariti explique : « Un diagnostic tardif de formes évoluées et très déformées, parfois plus de 60 °, entraîne une prise en charge plus complexe et plus longue. » Il est d’autant plus important de la détecter précocement qu’elle augmente au moment de la puberté. Elle peut alors s’aggraver de 5° en 6 mois.
Dépistée par le test d’Adam
Pour éviter qu’une scoliose ne s’installe, il est donc important d’en connaître les signes. En plus du pédiatre ou médecin, qui effectue un dépistage régulier, les parents peuvent aussi participer à ce repérage. Placez-vous derrière votre enfant (debout et en sous-vêtement), afin de bien voir son dos. Puis demandez-lui de se pencher en avant et de placer ses mains entre ses genoux. En cas de scoliose, on peut voir une bosse sur l’un des deux côtés du dos. Si on constate cette bosse, on prend rapidement rendez-vous chez son médecin afin qu’il confirme, ou non, la présence d’une scoliose. Des examens complémentaires sont demandés : radiographies de la colonne vertébrale, radiographies de la main, du poignet, du coude pour déterminer l’âge osseux.
Combien d’enfants touchés ?
La scoliose concerne entre 0,5 et 2 % des enfants âgés de 8 à 15 ans. Les filles sont huit fois plus touchées que les garçons par cette pathologie.
Quel traitement ?
Cela peut aller d’une simple surveillance pour une scoliose avec une petite courbure, au port d’un corset, voire à une intervention chirurgicale.