Etat dépressif, tentative de suicide… Les jeunes ne vont pas bien psychologiquement. C’est pourquoi, le ministre de l’Education nationale a dit il y a quelques jours dans une interview à nos confrères de l’AFP : « Il n’y a aucun doute, la situation de la santé scolaire n’est pas satisfaisante et nous devons agir ».
C’est pourquoi, le ministre de l’Education nationale a demandé un rapport à l’Inspection générale de l’administration (INGA), l’inspection générale de l’Education, du sport et de la recherche (IGESR) et à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) pour savoir que mettre en place. Le tout en lien avec le ministre de la Santé François Braun.
Les mesures mises en place à la rentrée
En attendant, certaines choses seront déjà mises en place à la rentrée de septembre.
• Le numéro vert national de prévention du suicide, le 31-14, sera mentionné dans les carnets de correspondance des collégiens et des lycéens afin qu’ils sachent qui appeler en cas de nécessité.
• Les conseillers d’éducation et les personnels de la vie scolaire recevront une formation à la santé mentale afin de détecter les états de fragilité des élèves. Deux adultes minimum seront formés par établissement. Ils pourront également les orienter vers un psychologue adhérant à “mon parcours psy”.
• Un protocole sur la santé mentale sera décliné dans chaque établissement scolaire : « L’idée est de proposer un dispositif normé à l’échelle du pays pour la détection et le suivi des élèves qui présentent des signes de fragilité mentale », a expliqué le ministre de l’Education nationale.
Un premier pas pour aider les jeunes en souffrance psychologique.
