Emmanuel Macron, élu dimanche dernier Président de la République, souhaite revenir sur la réforme des rythmes scolaires, qui avait été portée par Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, et mise en application à la rentrée 2014. Depuis lors, les enfants des écoles maternelles et primaires ont classe le mercredi matin, ou plus rarement le samedi matin. Le but ? Passer de 4 jours de classe à 4 jours et demi, ce qui permet de réduire la durée de la journée scolaire et de mieux étaler les temps d’apprentissages sur la semaine. Parallèlement, les établissements ont mis en place des ateliers sportifs ou culturels dès le milieu d’après-midi.
Laisser le choix aux communes
Mais cette réforme, très décriée, a vite trouvé ses limites : de nombreuses communes se plaignent de difficultés techniques et financières dans la conduite des ateliers de l’après-midi. Et les parents avancent souvent la fatigue des enfants qui n’ont plus que deux jours sans école.
Emmanuel Macron propose, dans son programme, de « laisser aux communes, en lien étroit avec les écoles de leur territoire, le soin d’organiser le temps périscolaire sans contrainte. » Ce qui signifie concrètement de revenir, si elles le souhaitent, à la semaine de 4 jours. Les activités périscolaires, elles, ne seraient financées par l’Etat que jusqu’en 2019 (sauf pour les communes les plus pauvres). Un décret pourrait être publié dans l’été, pour une application dès la rentrée 2017.