Depuis l’été 2021, Meta, la maison mère d’Instagram et de Facebook, dirigée par Mark Zuckerberg, ne permet plus aux annonceurs de connaître l’historique des ados sur d’autres sites. Une autre restriction aura lieu à partir de février : les annonceurs n’auront plus accès qu’à l’âge et la localisation des ados.
Pourquoi ces modifications ?
Ce choix de restreindre les infos fait suite à plusieurs problèmes : des plaintes de la part d’élus américains et d’associations reprochant aux réseaux sociaux d’avoir des effets néfastes sur les jeunes utilisateurs. Puis la plainte, plus récente, des responsables des écoles publiques de Seattle aux Etats-Unis, pour « atteinte à la santé mentale des mineurs » ; mais également parce qu’une ex-employée de Facebook, Frances Haugen, a laissé fuiter des documents montrant que les dirigeants des réseaux sociaux avaient conscience de leurs risques sur les mineurs.
Laisser les ados choisir
L’entreprise Meta prévoit même de laisser les moins de dix-huit ans préciser s’ils souhaitent recevoir moins de publicités sur certains thèmes.
Un progrès à suivre, pour voir si cela donne un résultat positif sur le bien-être mental des adolescents.
