Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Rentrée : pourquoi les prix des repas à la cantine risquent-ils encore d'augmenter ?

Publié le par Mathilde Saez

Les cantines scolaires n'échappent pas à l'augmentation des prix. Un coût qui se répercute principalement sur les municipalités et sur les parents d'élèves. Explications.

Les entreprises de restauration collective alertent depuis plusieurs mois sur la hausse des repas des enfants à la rentrée. Préparer les repas leur coûte plus cher, et ce pour plusieurs raisons. En premier, l'inflation bien sûr. Selon l'Insee, elle atteint en moyenne 6,1% en juillet en France sur un an, et est beaucoup plus élevée sur les produits alimentaires.« Nous constatons une augmentation de 10% environ des prix de la matière première alimentaire, c'est-à-dire les légumes et la viande, avec lesquels les 100 000 cantiniers de France fabriquent tous les jours des repas pour les enfants », annonce Anne-Laure Desclèves, porte-parole du Syndicat national de la restauration collective (SNRC) à France Info.

Inflation, énergie, sécheresse

En plus du surcoût important lié à l'inflation s'ajoute la hausse de l'énergie. L'électricité et le gaz sont indispensables pour cuire les aliments, laver la vaisselle, ou conserver les ingrédients au froid. Sans compter  que la sécheresse qui frappe la France a entraîné « entre 25% et 35% de baisse de production », selon le président de Légumes de France. Là aussi, cela pourrait entraîner une hausse des prix.

Des solutions trouvées par les mairies

Un surcoût qui doit être assumé par les mairies, qui décident ou non de le répercuter sur les prix des repas payés par les parents d'élèves. Selon les municipalités, différentes solutions sont trouvées. Ainsi, dans une école près de Lyon, à L'Arbresle, les tarifs ont augmenté de 10% au mois de mars et une augmentation comparable est prévue pour 2023, comme le rapporte France 2. Soit 20 à 50 centimes de plus par repas, selon les revenus des parents. D'autres mairies ont choisi d'alléger la quantité proposée à chaque repas afin de réduire le coût et éviter le gaspillage. A Saint-Saëns par exemple, il n'y aura plus d'entrées. Dans d'autres, l'entrée, fromage et dessert alterneront. A Mouans-Sartoux, les protéines animales sont remplacées par des protéines végétales, tandis que les légumes sont cultivés sur place, par la municipalité.

Espérons que ces petits “arrangements” permettront d'alléger la note pour les familles, tout en préservant l'équilibre alimentaire des enfants.

Sujets associés