C’était une promesse d’Emmanuel Macron : que les élèves, notamment des collèges et lycées, ne se retrouvent plus sans cours si leur professeur est absent. Lors d’une interview à Radio France, Pap Ndiaye, ministre de l’Education nationale, a précisé les contours du nouveau protocole de remplacement des professeurs, qui va démarrer à la rentrée 2023. Celui-ci s’étendra tout au long de l’automne, le temps que les professeurs signent leur lettre de mission. « Et qu’ils signalent leur volonté », précise Pap Ndiaye, le ministre de l’Education nationale.
Sur la base du volontariat
Les professeurs remplaçants seront en effet recrutés sur la base du volontariat, dans l’optique d’augmenter leur rémunération. De combien ? 1 250 euros brut par an pour faire des remplacements de courte durée, au collège ou au lycée.
Qui remplacera qui ?
En pratique, comment cela va-t-il se passer ? « C’est le trou dans l’emploi du temps qui sera remplacé, a expliqué Pap Ndiaye à nos confrères de Radio France. C’est par exemple le prof d’anglais qui va remplacer le prof de maths, non pour faire des maths mais pour faire de l’anglais. Les maths seront rattrapées une autre fois, lorsque le prof d’anglais sera absent et que le prof de maths pourra le remplacer. »
Comment savoir qui sera disponible ?
Pour tenir cette comptabilité humaine, un logiciel sera développé au sein des établissements. Mais « le dispositif ne sera pas à sa vitesse de croisière dès la rentrée », prévient le ministre de l’Education nationale.
Et les remplacements longs ?
Par ailleurs, le ministère avait déjà annoncé que les “brigades de remplacement”, composées de professeurs qui assurent des remplacements plus longs, vont être augmentées de « 400 postes à la rentrée prochaine ».
Souhaitons en tout cas une mise en place rapide pour ces mesures, pour éviter aux élèves d’être pénalisés par des heures de cours manquantes.
