Fruit de la relation d’amour entre Sandrine Kiberlain et Vincent Lindon, tous deux réunis dans le film Un autre monde diffusé sur France 2 mardi 2 avril 2024, Suzanne Lindon marche sur les traces de ses parents. Actrice, la jeune femme a débuté sa carrière au cinéma dans son propre film intitulé Seize printemps et sorti en 2020. Celle qui a étudié au Lycée Henri IV et à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris a remporté pour son premier long-métrage le prix de la meilleure réalisatrice au festival de Macau. Depuis, elle a bénéficié d’une exposition plus importante grâce à son rôle dans la série En thérapie et le film Les amandiers de Valeria Bruni Tedeschi. En 2025, elle sera dans La venue de l’avenir de Cédric Klapisch. Si elle est la fille de deux grands noms du cinéma français, Suzanne Lindon trace sa route à sa manière.
D’ailleurs, quand sa mère a réalisé son premier film pour le cinéma en 2022, intitulé Une jeune fille qui va bien, Suzanne Lindon n’y figurait pas. Et c’est un choix de sa mère qui ne semble pas avoir fait débat dans la famille. "Ma fille a son chemin et qu'elle a bien voulu le faire toute seule. Je ne vais pas empiéter sur sa vie d'artiste qui commence très bien. On est très unies mais chacune dans nos trajectoires. Je ne veux pas du tout l'empêcher d'avancer. Déjà qu'elle va avoir le poids de ses parentstoute sa vie, mais elle a l'air de savoir s'en défaire. C'est bien de lui ficher la paix", expliquait Sandrine Kiberlain sur le plateau de Télématin, en janvier cette année-là. Ce que ne dit pas Sandrine Kiberlain, c'est que sa fille a bel et bien fait ses débuts devant sa caméra en tant que figurante dans son court-métrage intitulé Bonne figure, alors qu’elle était encore une adolescente.
Suzanne Lindon : le cinéma en héritage
Si elle la laisse suivre son propre chemin sans essayer d’interférer, Sandrine Kiberlain a eu à cœur de soutenir sa fille dans ses rêves, depuis toujours. "Les encouragements d'une mère à sa fille... De croire en elle, d'aller au bout de ses envies, de ses rêves, qu'on a qu'une vie", a-t-elle assuré, sur le plateau d’En aparté. C’était son instinct tout simplement : "Je l'ai élevée sans savoir comment, en faisant ce que je sens. Quand c'est ce qu'on a de plus cher, on fait que ce qu'on sent. Même les conseils, on ne peut pas l'entendre, parce qu'il y a que nous qui savons... Et son père ! Je ne suis pas toute seule". Une éducation qui lui a permis de devenir une jeune femme créative et libre ! Un peu comme ses parents…
