Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, est à l’origine du baccalauréat tel qu’il se déroule actuellement, et depuis 2018. Mais les modifications effectuées à l’époque ne sont pas jugées satisfaisantes. Avant d’en savoir plus d’ici la fin de l’été, quatre pistes se dessinent pour y apporter des améliorations.
1. La fin des épreuves de spécialités en mars
La fin des épreuves de spécialités en mars, soit très tôt dans l’année, a entraîné une désertion des salles de classe au dernier trimestre ! Les professeurs et les syndicats souhaiteraient que les épreuves de spécialités aient lieu en juin, afin que les élèves de Terminale s’impliquent toute l’année dans leur travail.
L’Association des professeurs de sciences économiques estime d’ailleurs que « seule cette solution est souhaitable pour permettre de travailler sereinement avec nos élèves sur l’ensemble de l’année scolaire et les préparer correctement à l’enseignement supérieur ».
2. Ne pas miser tous les coefficients sur les spécialités
Aujourd’hui, les spécialités ont un coefficient de 16, ce qui correspond à un tiers de la note du baccalauréat. Les coefficients pourraient être modifiés et mieux répartis sur d’autres épreuves : celles du grand oral, mais également de la philosophie. Mais sur ce sujet, tous les syndicats ne sont pas d’accord.
3. Ne pas donner les résultats des spécialités avant la fin du bac
À ce jour, les élèves connaissent les résultats de leurs épreuves de spécialités avant de passer les autres épreuves de juin. Ils savent donc, à l’avance, s’ils ont déjà ou pas obtenu le baccalauréat. Ce qui les démobilise également. L’an prochain, ils pourraient ne connaître leurs notes de spécialités qu’avec les résultats des autres épreuves.
4. Modifier le calendrier de Parcoursup
Actuellement, les élèves de Terminale doivent tout mener de front : passer les épreuves de spécialités et s’inscrire sur Parcoursup puis, en juin, passer le reste des épreuves tout en complétant leurs dossiers d’inscription. Décaler les inscriptions de Parcoursup à un moment (peut-être en avril) où les élèves sont moins surchargés leur éviterait du stress.
Pour en savoir plus, il va falloir encore attendre quelques semaines. Patience !