GoStudent a réalisé une étude auprès des parents et des jeunes âgés de 10 à 16 ans en France, en Autriche, en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni. Au total, 5 581 jeunes ont été interrogés, dont 1 004 en France, sur les matières qu’ils souhaitaient voir intégrer dans leurs programmes scolaires.
Le top 5 des matières souhaitées par les élèves
Il ressort de l’étude que les jeunes trouvent les matières étudiées en classe dépassées par rapport à l’évolution du monde et à l’avenir du travail. Mais alors, que voudraient-ils étudier en classe ?
Ce qui les préoccupe prioritairement, c’est l’environnement et le développement durable, avec la demande la plus élevée que dans les autres pays d’Europe. Viennent ensuite les compétences de vie, c’est-à-dire la curiosité, l’empathie, la résilience, puis le développement technologique (expérimentation en matière d’IA ou VR), les questions d’actualité et l’intelligence artificielle.
De la cinquième à la dixième place, on trouve : le bien-être et la santé mentale, les arts créatifs, la robotique, l’éthique et la morale, le code et la programmation.
Une génération à l’aise avec les nouvelles technologies
L’intelligence artificielle, ChatGPT ne font pas peur aux jeunes de 10 à 16 ans. Ils sont de plus en plus confiants à l’idée de vivre dans un monde entouré de nouvelles technologies : ils étaient 62 % à le penser en 2023, ils sont 80 % en 2024, soit 28 % de plus en une année !
Leur confiance en ces nouvelles technologies est supérieure à celles des autres jeunes en Europe, qui se situe à 77 % en 2024.
Plus de garçons que de filles
Malgré leur intérêt général pour l’IA et l’acceptation que cette dernière sera présente dans leur avenir professionnel, il y a quand même des différences selon les sexes. Ainsi, 31 % des garçons de 10 à 16 ans expriment un intérêt pour l’IA, contre seulement 20 % des filles.
De toute façon, actuellement, seuls 11 % des élèves en France ont accès à l’intelligence artificielle. Ce qui fait de la France la dernière du classement en Europe. En Allemagne, 38 % des élèves ont accès à l’IA, et au Royaume-Uni 20 %.
Quant aux parents français, ils restent frileux par rapport à l’intérêt de l’IA comme outil éducatif. Ils sont seulement 45 % à y adhérer, contre 57 % en Espagne, 58 % en Italie, 65 % en Allemagne et 66 % en Autriche.
Comme sur les bulletins scolaires, il reste à dire 'peut encore mieux faire' !
