Un élève présumé harceleur a été arrêté en plein cours, aux alentours de 16h, au collège d’Alfortville ce lundi 18 septembre. La principale du collège avait donné son accord en amont de l’interpellation rapporte BFMTV. Un élève présent raconte : « La directrice à toqué à la porte et on a vu entrer des policiers. La directrice nous avait parlé d’une intervention de police grave. On s’est dit s’ils allaient nous parler de quelque chose. ».
Le nom du suspect a ensuite été donné par la police. « Ils lui demandent de se présenter à eux et l'interpellent en l'attrapant par le bras et en le menottant. Ils lui ont dit 'on vous arrête pour harcèlement grave et menaces de mort'. J'ai été choquée, j'ai eu du mal à continuer le cours. » rapporte un élève à BFMTV. Le rectorat dit échanger avec les services de police afin de comprendre les conditions qui ont amené les forces de l'ordre à intervenir dans un collège.
L'élève accusé de propos homophobes avec incitation au suicide
L’élève est accusé de propos homophobes avec incitation au suicide. Le père de la victime a été au commissariat d’Alfortville dimanche 17 septembre pour déposer une main courante. Il a expliqué aux policiers que sa fille, âgée de 15 ans et en transition de genre, recevait des propos homophobes avec incitation au suicide sur son compte Instagram. Identifié grâce à son pseudonyme, le suspect a été interpellé dans son collège et placé en garde à vue. BFMTV croit savoir qu’il a reconnu les faits et formulé des excuses. La chaîne précise : « En raison de sa jeunesse et parce qu'il n'est pas connu des services de police, le suspect s'est vu notifier une mesure de réparation pénale. »
Harcèlement scolaire: un collégien interpellé en plein cours dans le Val-de-Marne pic.twitter.com/Gvjv8MYIgC
— BFMTV (@BFMTV) September 20, 2023
Les deux adolescents ne sont pas scolarisés dans le même établissement d’Alfortville. Une enquête pour violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure à huit jours et menaces de mort a été ouverte mardi 19 septembre. Selon les informations de BFMTV, « le fait que ces infractions aient été commises en raison du genre ou de l'orientation sexuelle de la victime a été retenu comme circonstance aggravante » La victime est enregistré de sexe masculin auprès de l’Etat civil. Sa famille a fait savoir qu’elle était une jeune fille transgenre.