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Près d’un ado sur deux touché par des troubles de l’anxiété, selon une étude

Publié le par Jérémy Puech

La troisième édition du baromètre des adolescents, publiée ce 29 janvier, pointe un vrai mal-être persistant chez les 11-15 ans, qui a notamment un impact sur leur sommeil et donc leur scolarité.

Les jeunes français ne vont pas bien. En effet, selon une étude Ipsos pour Notre avenir à tous, en partenariat avec la professeure Karine Lamiraud (Essec), publiée ce lundi 29 janvier, 49 % des 11-15 ans se disent touchés par des troubles de l’anxiété. Si ce chiffre est en légère amélioration par rapport à celui de 2022 (53 %), ce résultat reste inquiétant et témoigne d’un mal-être profond chez cette tranche d’âge. Un phénomène qui touche autant les filles que les garçons et sans surprise, surtout les enfants issus de ménages aux revenus modestes et intermédiaires

Un vrai déficit de sommeil

Parmi ceux qui se disent touchés par des symptômes d’anxiété ou de dépression, un sur trois considère que son mal-être a un impact sur la scolarité. Une scolarité où ils disent s’ennuyer de plus en plus (39% en 2023, 36% en 2022). 
Autre point relevé par le baromètre Ipsos : plus d’un jeune sur deux se dit « gêné » par la qualité de son sommeil, ce qui a forcément des conséquences sur sa concentration et donc sa scolarité. Ainsi, la pression scolaire reste la première source des problèmes de sommeil (47%), suivie par la situation familiale et l’isolement, alors qu’un jeune sur cinq assure que l’état du monde, comme le changement climatique, sont aussi à l’origine de difficultés de sommeil.

Un rapport complexe à l'actualité

Leur relation avec l’actualité les impacte également fortement puisqu’une majorité des adolescents (52%) découvrent souvent les informations, seuls, grâce à leurs smartphones. L’incompréhension continue de dominer dans l’esprit des ados sondés (49% en 2023) alors que la colère augmente (29%).
Hélène Roques, fondatrice et directrice de l’entreprise Notre avenir à l’origine de cette enquête, assure au Parisien que la solution passera par une politique transversale entre la santé, l’école et la famille, dédiée à l’adolescence. « Arrêtons de fonctionner en silos. On a tous une responsabilité partagée pour aider les enfants à grandir, et on a un peu tendance à l’oublier. La société a changé, on aurait peut-être intérêt à s’adapter. »

Oui
il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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Non
il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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