"Nous ne devons jamais nous habituer à ce que des enfants en situation de handicap soient privés de la chance d'aller à l'école", a assuré Emmanuel Macron ce mardi, en conclusion de la Conférence nationale sur le handicap à l'Elysée. Pour parvenir à cet objectif, le président de la République a promis la création de 11 500 postes d'accompagnants d'ici 2022. "Le nombre d'enfants qui étaient en attente d'un accompagnant a été divisé par près de deux entre 2018 et 2019", de 15 000 à 8 000, mais "on doit réussir à tomber à zéro", a-t-il déclaré, souhaitant arriver à ce résultat dès la rentrée 2020.
Du côté de l'Union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales (Unapei), Coryne Husse, la vice-présidente, confie à France Info que "la question des moyens ne se résume pas par des postes". "La question fondamentale, c'est comment on transforme l'environnement et donc l'école pour accueillir ces enfants" : a-t-elle expliqué.
Justement, Emmanuel Macron a également annoncé la création de 1 000 places dans les établissements spécialisés pour la prise en charge des personnes en situation de handicap. Un chiffre néanmoins encore insuffisant tant les besoins sont colossaux.
Autre annonce, cette fois à l'adresse des enfants autistes, le président a émis le souhait d'étendre le forfait d'intervention précoce, aujourd'hui réservé aux enfants de 0 à 6 ans, à ceux âgés de 7 à 12 ans, et de l'ouvrir à "tous les dys-", comme les enfants dyslexiques. Un forfait qui sera pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie.
A noter également la mise en place d’un numéro d’appel unique pour répondre à l’angoisse des familles qui ne savent pas toujours vers qui chercher de l’aide. Le 360 devrait voir le jour en 2021.
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