On se souvient tous de notre doudou. Peluche ou lange, il a le don de rassurer les tous petits. Mais il peut aussi avoir d'autres utilités, comme l'a prouvé un couple de parents isérois. Résidants précisément dans le village de La Tour-du-Pin, ils Gront ainsi eu l'idée de s'en servir pour piéger leur horrible nounou.
"Notre fille ne mangeait plus"
En effet, depuis qu'ils l'ont embauchée, le couple se fait du mouron pour leur fille. Sans arrêt en colère contre la terre entière, leur bout de chou, âgé de deux ans, sème le chaos à la maison. Pire encore, les parents expliquent à nos confrères du Dauphiné Libéré en mars dernier que leur "fille ne mangeait plus. Elle hurlait, notamment sur sa poupée, quand elle la retrouvait à la maison. Et puis, elle employait des gros mots, faisait des choses bizarres avec ses peluches."
Surtout, ces "griffures" et ces "hétamomes" n’ont pas pu apparaître comme par magie. Rapidement, ils ont donc des doutes sur la nounou de leur princesse. Ce micro dans le doudou, c’est le meilleur moyen pour découvrir ce qui se passe réellement. Ces quarante-huit heures d’écoute, ils ne les oublieront jamais... Les propos de la nounou sont à glacer le sang..
"Les enfants sont rabaissés toute la journée"
« On l’entend porter les enfants et les jeter par terre. Les enfants sont rabaissés toute la journée, en des termes très vulgaires comme ‘sale bébé de merde’, ‘vous me fatiguez’ ou encore ‘vos couches sont pleines de pisse’ » Munis du doudou et des audios, les parents possèdent assez de preuves pour porter plainte contre la nounou.
Elle risque une très lourde peine
Les gendarmes enquêtent et décident de convoquer d’autres familles. En effet, ils constatent qu’il y a d’autres victimes. Aussi, une seconde plainte vise cette dame. Interrogée puis déférée, les autorités décident de la "remettre en liberté sous contrôle judiciaire". Accusée de violences volontaires sur mineurs de moins de 15 ans, la nounou devra se présenter à une audience le 19 juin prochain. Suspendue bien sûr de ses fonctions, elle a l’interdiction d’exercer une activité en lien avec des enfants. Elle risque 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.