Ce samedi 30 mars, des ossements, et notamment un crane, appartenant au petit Emile, 2 ans, disparu depuis juillet 2023, ont été retrouvés, à proximité du Haut-Vernet, par une promeneuse. Cette dernière a choisi de les prendre dans ses mains, de les mettre dans un sac plastique puis de les amener à la gendarmerie. Un comportement qui pourrait avoir de grandes conséquences sur les suites de l'enquête, selon, François Heulard, le directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, interrogé par nos confrères du Figaro, ce mercredi 3 avril.
"Le fait que les ossements aient été bougés rend l'endroit exact de la découverte moins précis. Et les hypothèses qui en émergeront moins fiables. D'autant que la topographie de la scène, dans l’affaire du petit Émile, est particulièrement ardue : c’est un terrain très pentu, avec de la rocaille, des ronces, et une végétation dense", explique-t-il.
Des vêtements retrouvés, les causes de la mort toujours inconnues
Ce mardi 2 avril, lors d'une conférence de presse, Jean-Luc Blachon, procureur de la République, a donné des précisions sur les découvertes des ossements appartenant au petit Emile. Il a notamment indiqué que le crâne "présente des traces de morsures", "probablement" d'origine animale. Par ailleurs, des vêtements, parmi lesquels un T-shirt, des chaussures et une culotte, ont été retrouvés à quelques dizaines de mètres de l'endroit où la randonneuse a ramassé le crâne du petit garçon. Les causes de la mort restent, quant à elles, toujours inconnues."De fait, aujourd'hui, entre la chute de l'enfant, l'homicide involontaire et le meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plus qu'une autre", a estimé le procureur de la République.