Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Les Forest school de plus en plus nombreuses en France : qu’est-ce que c’est ?

Publié le par Véronique Bertrand

Skovbornehaver au Danemark, Waldkindergarten en Allemagne, Forest school au Royaume-Uni, ces jardins d’enfants dans la forêt sont environ 40 en France. Qu’y font les enfants ?

Dans les pays comme le Danemark, où les skovbornehaver existent depuis les années 1950, les enfants, de la crèche à la maternelle font l’école en plein air, été comme hiver.

En France, la scolarisation en plein air est plus rare et les forest school proposent plutôt des activités extrascolaires.

Des idées préconçues

En France, si ces forest school sont encore peu nombreuses c’est parce qu’elles souffrent d’une certaine frilosité comme l’explique Thibaut Pinsard, fondateur des Décliques, et interviewé par BFMTV.com : “ Il y a des idées préconçues. Les enfants ne vont pas tomber malades s’ils sortent alors qu’il fait 0°C dehors, il suffit juste de bien s’équiper.”

L’éducation par la nature

Depuis septembre, sur l’Ile de Ré, une école en extérieur a vu le jour. Elle accueille 8 enfants de 2 à 5 ans qui vont en classe de 8 h 45 à 14 h. Cet établissement hors contrat doit quand même permettre aux enfants d’acquérir les connaissances du socle commun de compétences et posséder un abri en cas d’intempéries. Pour le reste, l’école possède un canapé forestier, une bâche, des hamacs, des rondins, des toilettes sèches… Elle est installée dans un camping et va bientôt s’agrandir avec des balançoires et un potager en permaculture.

Apprendre de manière transversale

L’école en extérieur a de nombreux avantages, tels que le développement de la solidarité afin de déplacer des rondins et construire un abri par exemple. Elle favorise aussi un apprentissage de manière transversale : des mathématiques appliquées afin de construire une cabane, les lettres de l’alphabet dessinées dans la terre à l’aide des doigts ou d’un bâton, une grande liberté de mouvement…

Plus de confiance en soi

Erik Myging, universitaire danois interviewé par Libération, assure que l’école en pleine nature améliore le bien-être des élèves, augmente la motivation à venir en classe, l’attention et même la sociabilité.

Sujets associés