La cantine scolaire est une solution très pratique pour les parents dont les emplois ne permettent pas de préparer ni donner le déjeuner à leurs enfants quotidiennement. Les établissements scolaires redoublent d'efforts pour proposer des repas équilibrés aux élèves à des tarifs maîtrisés, alors que l'État déploie des aides au financement pour les foyers les plus modestes. Les écoles sont par ailleurs soumises à une réglementation très stricte en matière de sécurité alimentaire, ce qui n'empêche pas certains accidents.
Plusieurs sont à déplorer depuis la rentrée scolaire, comme au mois de septembre dans une école primaire de Haute-Garonne où 120 élèves sont tombés malades après avoir mangé une assiette de poulet, peu après que ceux inscrits dans trois écoles du Var ont découvert des vers dans leur plat de riz.
Les stocks de nourriture renvoyés au fournisseur
C'est ce qu'il vient de se produire à l'école primaire Victor Hugo d'Andrézieux-Bouthéon, commune située dans le département de la Loire et tout près de Saint-Étienne. L'incident a eu lieu le 16 novembre. Au moment du déjeuner, des élèves ont été effrayés en découvrant que des vers grouillaient dans leur assiette de quinoa. D'après nos confrères du Progrès et du Figaro, il s'agissait de vers de farine qui sont issus d'insectes coléoptères qu'il arrive effectivement de retrouver dans des denrées alimentaires riches en amidon, et dont certaines espèces servent d'appâts de pêche, pour l'alimentation animale et même humaine.
Quoi qu'il en soit, aucune instance en charge de la veille de la sûreté alimentaire n'avait décelé en amont la présence de vers dans les aliments. "C'est la première fois que cela nous arrive. Nous avons renvoyé les stocks au fournisseur et immédiatement prévenu les parents", a affirmé d'entrée de jeu le maire adjoint d'Andrézieux-Bouthéon Éric Vocanson. "En termes d'analyse qualité, nos prélèvements sont toujours dans les clous. Nous veillons à fournir une alimentation de qualité à nos élèves, à un prix raisonnable de 2,50 euros le repas", a-t-il tenu à préciser auprès du Figaro, réitérant que ni le fournisseur, ni la cuisine centrale de la commune, n’avaient pu prévenir l'incident.
La santé des élèves pas mise en danger
L'adjoint au maire a également tenu à rassurer les parents d'élèves en expliquant que ces vers de farine n'étaient pas reconnus comme dangereux pour la santé humaine, bien qu'un père de famille a signifié que sa fille avait été malade à la suite de son repas à la cantine scolaire. "Ces vers se consomment même séchés pour remplacer la viande", a-t-il réaffirmé.