Alors que 60 % des parents affiliés à la Peep (deuxième fédération de parents d’élèves du public) souhaitent que leurs enfants fassent des devoirs à la maison, pour la FCPE, première fédération de parents d’élèves, ces derniers représentent un facteur d’inégalité.
Bien travailler à la maison n’est pas toujours facile
Étienne Douat, maître de conférences en sociologie à l’Université de Poitiers, interrogé par le Figaro à ce sujet, fait ressortir plusieurs difficultés à bien travailler à la maison. Pour que les devoirs à la maison permettent de bien fixer les apprentissages appris en classe, il faut :
- La disponibilité quotidienne de la mère ou du père pour aider l’enfant, lui faire réciter ses leçons…
- Un bureau installé au calme pour pouvoir se concentrer.
- Un parent suffisamment instruit pour suivre l’enfant dans son travail.
- Un parent suffisamment au courant de la façon dont l’école fait travailler les enfants aujourd’hui, pour l’aider sans le désorienter.
L’étude pour tous
Face à toutes ces contraintes, l’étude du soir pour tous les enfants ne serait-elle pas la solution ?