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Les devoirs à la maison, facteur d’inégalité

Publié le par Véronique Bertrand

Bien que le ministère de l’Éducation nationale proscrit, depuis 1956, les devoirs écrits à la maison, la réalité est tout autre.

Alors que 60 % des parents affiliés à la Peep (deuxième fédération de parents d’élèves du public) souhaitent que leurs enfants fassent des devoirs à la maison, pour la FCPE, première fédération de parents d’élèves, ces derniers représentent un facteur d’inégalité.

Bien travailler à la maison n’est pas toujours facile

Étienne Douat, maître de conférences en sociologie à l’Université de Poitiers, interrogé par le Figaro à ce sujet, fait ressortir plusieurs difficultés à bien travailler à la maison. Pour que les devoirs à la maison permettent de bien fixer les apprentissages appris en classe, il faut :

- La disponibilité quotidienne de la mère ou du père pour aider l’enfant, lui faire réciter ses leçons…

- Un bureau installé au calme pour pouvoir se concentrer.

- Un parent suffisamment instruit pour suivre l’enfant dans son travail.

- Un parent suffisamment au courant de la façon dont l’école fait travailler les enfants aujourd’hui, pour l’aider sans le désorienter.

L’étude pour tous

Face à toutes ces contraintes, l’étude du soir pour tous les enfants ne serait-elle pas la solution ?

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