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Les allergies respiratoires sévères sont en plein boom, alertent les spécialistes

Publié le par Alexandra Bresson

Les allergies respiratoires, notamment leurs formes sévères, sont en constante augmentation. C'est pourquoi la Fédération Française d’Allergologie ainsi que les associations de patients allergiques exposent à l’attention des pouvoirs publics 10 propositions dans un "Livre Blanc" en faveur d’une prise en charge optimale des patients, dont les enfants.

Considérée par l’OMS comme une maladie chronique, au même titre que le diabète, l’allergie peut toucher l’ensemble de la population dès le plus jeune âge. Mais un phénomène inquiète particulièrement les professionnels de santé et associations de patients, fait savoir la Fédération Française d’Allergologie : l'émergence de nouvelles formes d'allergies respiratoires, plus complexes. « Le nombre de patients allergiques à plusieurs allergènes a considérablement augmenté, entraînant une complexification de leur profil allergique », explique-t-elle. Cette dernière a de fait publié un Livre Blanc qui propose un véritable

« Ces allergies sont appelées à s’aggraver »

Pour guider les pouvoirs publics à mettre en place ce plan national, les auteurs établissent une dizaine de mesures concrètes. En premier lieu, ces derniers demandent de labelliser les allergies respiratoires « Grande cause nationale », et de mieux déterminer l’impact du changement environnemental sur la complexification des allergies respiratoires. Parmi les autres propositions, l'importance, également, d'accélérer l’orientation des patients vers les allergologues. « Sans une prise en charge adaptée, grâce à un diagnostic précoce, un accès égal aux soins et aux traitements de fond ainsi qu’à un suivi personnalisé des patients, ces allergies sont appelées à s’aggraver », expliquent-ils.

Le Livre Blanc recommande notamment de garantir l’accès à l’immunothérapie allergénique pour tous les patients, en particulier les enfants. Certaines formes sévères d’allergies respiratoires ne peuvent en effet être traitées par des médicaments. « Des études ont révélé que les enfants souffrant d’une rhinite allergique aux pollens ayant reçu un traitement de désensibilisation pendant 3 ans étaient moins à risque de développer un asthme allergique », précise le document. Les associations signataires concluent que toutes ces propositions poursuivent à terme une double ambition, médicale et économique : améliorer la situation générale des patients permettra de générer des économies pour le système de soins.

 

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