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La ronronthérapie : c’est bon pour les enfants autistes

Publié le par Véronique Bertrand

Entre le chien et le chat, que préfèrent les Français ? Le chat : il y en a plus de 13 millions dans les foyers français, contre un peu plus de 7 millions de chiens. Les ronronnements du chat ont de vraies vertus thérapeutiques, notamment chez les enfants autistes.

L’autismetouche un nouveau-né sur cent à la naissance, avec trois garçons pour une fille. On estime qu’environ 100 000 enfants sont autistes en France. Une pathologie qui se caractérise par trois types de symptômes : des difficultés de sociabilisation (résistance aux câlins faits par les parents, pas de réponse lorsqu’on appelle l’enfant, difficultés à exprimer ses émotions et à comprendre les expressions émotionnelles des autres…), des symptômes au niveau du langage (apprentissage de la parole tardif, parfois seulement vers 2 ans, incapacité à regarder la personne à qui il parle, perte de mots déjà acquis, rythme de parole anormal…), symptômes comportementaux (mouvements répétitifs, crises de colères, gestes agressifs, rituels….).

Le chat favorise les partages

On sait qu’avoir un animal de compagnie chez soi apprend à l’enfant à prendre soinde lui, donc des autres de manière plus générale. Le chat aide aussi l’enfant à acquérir une certaine patience, le chat n’en faisant, généralement, qu’à sa tête ! Chez l’enfant autiste, la compagnie d’un chat l’aide à partager davantage car il se reconnaît assez facilement dans l’animal. Son ronronnement l’aide aussi à être plus apaisé et limite son anxiété. Vive les miaous !

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