La méthode est importée de Belgique et, petit à petit, séduit les écoles françaises.La récréation régulée fonctionne sur le principe suivant : la cour d’école est divisée en zone de couleur permettant à chaque enfant de profiter de sa pause comme il le souhaite. Une couleur pour les activités sportives, une autre dédiée au silence et au repos ou encore une troisième pour les jeux type marelle ou loup. France 3 Régions s’est ainsi intéressée à deux écoles situées à Saint-Avé, dans le Morbihan, qui ont décidé de tester le principe de la récréation régulée.
Agathe, élève de CM2 : « Je trouve que c’est bien car on a chacun notre espace »
Et à lire les témoignages des enfants ainsi que des encadrants, la réussite semble être au rendez-vous ; « Je trouve que c’est bien car on a chacun notre espace, explique ainsi à France 3 Agathe, élève de CM2 à l’école publique Anita-Cont. Avant on pouvait faire ce qu’on voulait donc on pouvait être entre train de lire et les autres couraient autour donc c’était un peu moins calme. Il y a un peu moins de dispute aussi car c’est régulé. » Même son de cloche du côté de la mairie. Julie Magdelaine le Tailly, adjointe au maire en charge de la politique jeunesse et petite enfance assure que « les enfants trouvent leur place dans la cour de récréation. Chacun peut vivre son temps de récréation de manière apaisée, libre, comme il le souhaite sans qu’il y ait des conflits. » Elle livre un deuxième argument : « Cela favorise la bonne entente entre eux, Il y a plus de mixité dans les jeux et les approches. Les enfants se mélangent plus sur ces temps et ces jeux. »
Autre avantage : la diminution des violences scolaires. En effet, selon une étude menée par l’Université de Mons, en Belgique, ce type de récréation permettrait de réduire de 60 % les disputes, bagarres et autre harcèlement scolaire.