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La pollution de l'air dans les écoles à l'origine de 30 000 cas d'asthme, selon un rapport

Publié le par Jérémy Puech

Ce mardi 30 janvier, Santé publique France a publié les résultats d'une évaluation quantitative des impacts sur la santé (EQIS) de la pollution de l’air dans les salles de classes des écoles élémentaires

La qualité de l’air dans nos écoles est mauvaise, très mauvaise même et nuit à la santé des enfants. Ce sont les conclusions du rapport de Santé publique France (SpF) qui publie, ce mardi 30 janvier, les résultats d'une évaluation quantitative des impacts sur la santé (EQIS) de la pollution de l’air dans les salles de classes des écoles élémentaires. Les évaluations quantitatives d’impact sanitaires sont des outils qui permettent, d’une part, d’évaluer quantitativement l’impact de pollutions environnementales sur la santé et, d’autre part, d’évaluer les bénéfices sanitaires de scénarios visant à améliorer la qualité des milieux.

12 000 cas de sifflements pourraient également être évités

Cette enquête a notamment regardé de très près les écoliers âgés de 6 à 11 ans et leur exposition à deux polluants présents dans les salles de classe : le formaldéhyde et les moisissures. Et les résultats sont plutôt préoccupants : selon l’étude, 30 000 cas d'asthme pourraient être évités tous les ans, dans cette tranche d'âge, avec une réduction des expositions au formaldéhyde possible grâce « des actions d’aération-ventilation de l’air. » De plus, il est noté que 12 000 cas de sifflements pourraient également être évités en éradiquant les moisissures des salles de classe.

Les pistes de réflexion de Santé publique France

Afin de diminuer cette pollution, Santé publique France propose, outre des actions d’aération-ventilation de l’air, d’autres solutions comme l’intégration de critères sanitaires et environnementaux dans le choix des matériaux, meubles ou fournitures scolaires mais aussi un meilleur entretien des systèmes de ventilation ainsi qu’un aménagement des salles de classe plus efficace.

Dans la continuité de ce travail, des EQIS seront déclinées au niveau local courant 2024. Elles permettront de disposer de données d’impacts sanitaires plus fines, indispensables à la gestion territoriale Ces nouvelles évaluations s’intéresseront également à l’impact du trafic routier dans et à proximité des établissements scolaires en milieu urbain et permettront d’évaluer le bénéfice sanitaire d’actions de réduction de la pollution de l’air.

Oui
il y a 3 mois
Évidemment que oui. Laissez un enfant passer quand il n'a pas les base va le mettre en échec complet, mais risque aussi de mettre la classe en échec. ...
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Lire 39 arguments Oui
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22 points
Non
il y a 1 mois
​ il faut préciser l'âge mais en maternelle et en primaire à moins d'avoir de très lourds et très sévère problème je trouve qu'il vaut mieux passer et...
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