La génération Z est celle des jeunes nés entre 1996 et 2010. Aujourd’hui, ils sont âgés de 13 à 25 ans environ. Cette solitude est, en partie, la conséquence de la pandémie de Covid-19 et du télétravail, qui a coupé ces jeunes adultes de contacts sociaux. Or, ce n’est pas sans conséquence comme l’a expliqué le Dr Vivek Murthy à nos confrères de Slate : « L’isolement social peut être aussi dangereux que de fumer quinze cigarettes par jour. Il peut engendrer des problèmes de santé tels que des maladies cardiovasculaires, des AVC, de la démence. »
Des difficultés de socialisation qui peuvent souvent prendre leur source dans un quotidien envahi par les écrans, ce qui peut parfois aller jusqu'à l'addiction. Un véritable problème pour de nombreux adolescents, qui perdent alors l'habitude de socialiser avec leurs pairs.
De grosses dépenses d’argent pour nouer des liens
Certains de ces ados sont dans un tel isolement qu’ils ne nouent plus de liens sur leur lieu de travail, et même sur leur lieu d’études. Pourtant, les jeunes ont besoin de faire des rencontres ailleurs, afin d’élargir leur cercle social à d’autres personnes qu’à leur famille. C’est pourquoi certains dépensent des sommes importantes dans les salles de sport : plus de 60 euros mensuels dans une salle d’escalade, 150 euros par mois pour pratiquer le ju-jitsu, un peu plus de 40 euros par semaine pour une séance de Pilates sur machine… Bien sûr, il y a l’envie de faire du sport, mais pour certains, c’est avant tout pour rencontrer d’autres personnes de leur âge. D’ailleurs, comme l’a dit à Slate, la chaîne Orangetheory Fitness, la fréquentation des salles de sport dans cette tranche d’âge a augmenté de 200 % depuis 2019, l’année pré-Covid. Ce qu’a confirmé un jeune à nos confrères de Slate : « Si l’on veut maximiser ses chances pour nouer des liens, il faut être régulier : vous êtes coincés plusieurs fois par semaine entourés de tous ces gens, vous êtes obligés d’aller vers eux à un moment ! J’ai commencé à multiplier les activités sociales après avoir eu du mal à me faire des amis au travail. »
Cette pandémie de Covid-19 qui a entraîné un confinement n’a donc pas eu des répercussions que sur la santé physique, mais bien aussi sur la santé mentale, et à long terme elle aussi.