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Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme : quelle prise en charge ?

Publié le par Alexandra Bresson

Le 2 avril se déroule la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Une maladie pour laquelle il n’existe pas de médicament mais une prise en charge est possible.

Le 2 avril a lieu la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme qui vise à mieux informer le grand public sur les réalités de ce trouble du développement. Selon l'Inserm, "l’autisme est un trouble envahissant du développement qui apparaît au cours de l’enfance et persiste à l’âge adulte. Il se manifeste par des altérations dans la capacité à établir des interactions sociales et à communiquer, ainsi que des troubles du comportement." La France compte environ 100 000  jeunes de moins de 20 ans atteints de troubles envahissants du développement. L’autisme infantile concernerait environ 30 000 d’entre eux. Une fois le diagnostic passé, reste l'étape de la prise en charge qui fait souvent débat.

Pas un seul mais plusieurs types de prise en charge

En effet, "concernant la prise en charge de l’autisme, l’unanimité existe sur l’insuffisance quantitative et qualitative des moyens disponibles. Il existe actuellement très peu de centres adaptés à la problématique très spécifique de la prise en charge de l’autisme", explique l'association Vaincre l'autisme. Une prise en charge précoce est cruciale car elle permet de mettre en place le plus tôt possible un accompagnement adapté. Il faut que celui-ci soit pluridisciplinaire et individualisé car, compte tenu de la très grande hétérogénéité des manifestations de l’autisme et donc des besoins des personnes concernées, il n’existe pas de parcours type ni de modèle unique.

Concrètement, "l’enfant reçoit des soins éducatifs qui l’aident à développer son langage, ses compétences cognitives, sensorielles et motrices, à gérer ses émotions…", précise l'Inserm, qui souligne que "le développement de l’enfant est régulièrement évalué (au moins une fois par an), de manière à pouvoir ajuster sa prise en charge." En France, le ministère de la Santé explique que les interventions éducatives, pédagogiques et thérapeutiques s'appuient sur les Recommandations de Bonnes Pratiques Professionnelles de deux organismes : la HAS* et l'ANESM**. Par ailleurs, l'association Vaincre l'autisme la multitude de prises en charge spécifiques qui sont proposées.

*Haute Autorité de Santé
**Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux

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