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“J’ai envie de rejoindre le bon Dieu” : la plainte déchirante d’un enfant de 7 ans harcelé à l’école

Publié le par Hélène Bour

Une vidéo publiée mardi et massivement partagée montre un enfant de 7 ans qui raconte le calvaire qu’il vit à l’école, du fait d’un enfant harceleur. L’écolier désigné par la victime a été entendu par les gendarmes. Le point.

Publiée ce mardi 6 novembre, la vidéo a massivement circulé hier à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Il faut dire qu’elle “prend aux tripes”.

On y découvre un enfant de 7 ans, dont le visage a depuis été flouté pour plus d’anonymat, qui raconte le harcèlement scolaire qu’il vit depuis des mois.

Je veux rejoindre le Bon Dieu pour toujours. Et lui, qu’il arrête de me taper.” Visiblement très affecté, l’enfant raconte qu’un “petit garçon” n’a cessé de le taper, et s’en prend désormais à son petit frère. Au point que l’enfant finit par fondre en larmes et souhaiter mourir pour que le harcèlement s’arrête pour de bon. Diffusée sur Twitter, la séquence de moins d’une minute a été visionnée plus de 430 000 fois. De nombreux internautes, touchés par cette vidéo déchirante, ont apporté leur soutien à l’enfant.

‘Le Parisien’, qui a relaté les faits, a indiqué que la mère de la victime avait déposé plainte le 13 octobre dernier, mais que cette plainte risquait d’être classée sans suite, du fait de “l’impossibilité pour les enquêteurs de corroborer [ces] accusations”. Les trois enfants impliqués dans cette histoire de harcèlement scolaire sont scolarisés dans une école privée catholique de l’Aisne.

L’enfant accusé par le petit garçon de 7 ans a été entendu par les gendarmes comme le rapporte le journal local ‘L’Union’. Mais en l’absence de témoins, les faits dont parle la victime sont difficiles à établir. Seul un tacle appuyé lors d’une partie de football et une boule de neige mise dans le cartable de l’enfant ont été avérés.

L’enfant avait été sanctionné pour ce dernier fait. Notons que les deux enfants avaient par ailleurs été éloignés en classe dans l’espoir, pour le corps enseignant, de mettre fin aux querelles. Pas sûr cependant que la médiatisation de cette affaire aide à apaiser les tensions.

Source : Le Parisien