Lucas habitait Golbey, près d’Epinal dans les Vosges. Le jeune adolescent avait 13 ans et assumait (a priori) bien son homosexualité.
Des moqueries sur son orientation sexuelle
Depuis plusieurs mois, le jeune homme était victime de moqueries concernant son orientation sexuelle. Celles-ci avaient lieu dans son quartier et, bien sûr, dans le collège où il se rendait chaque jour. Lors de la réunion parents-professeurs, en septembre, ses parents ont informé les responsables de ce que vivait Lucas. La directrice académique des Vosges, Valérie Dautresme, interviewée par nos confrères du Parisien explique : « La situation a été prise très au sérieux par le chef d’établissement, par le professeur principal. Pour nous la situation était réglée. Lucas a dit par la suite que les choses étaient réglées. Lorsqu’il y a eu la deuxième réunion parents-professeurs en fin d’année dernière, la maman et Lucas ont dit que les choses allaient mieux et que Lucas allait bien. »
Une cellule psychologique mise en place
Depuis le début de la semaine, les élèves du collège et les enseignants sont soutenus par une cellule psychologique. C’est important pour Valérie Dautresme, qui dit : « Une telle nouvelle est quelque chose de terrible. » D’autant plus que les élèves et les enseignants ne se seraient pas aperçus que Lucas allait mal.
Plus de 5 % des collégiens harcelés
D’après le site du ministère de l’Education nationale, 5,6 % des collégiens sont victimes de harcèlement scolaire. Pour lutter contre ce harcèlement, le ministère de l’Education nationale a mis en place des ambassadeurs collégiens : ils sont 22 900 à ce jour. Ces jeunes sensibilisent leurs camarades et repèrent aussi ceux qui sont victimes.
Un numéro d’aide
Pour aider les jeunes et les familles victimes de harcèlement scolaire, il existe un numéro d’écoute et de prise en charge : le 3020. Il est gratuit et fonctionne du lundi au vendredi de 9 h à 20 h et le samedi de 9 h à 18 h.