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Groupes de niveau au collège : Nicole Belloubet promet de la souplesse

Publié le par Véronique Bertrand

Les groupes de niveau en classes de 6e et 5e proposés par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Education nationale sont maintenus par Nicole Belloubet. Mais la nouvelle ministre y introduit une certaine souplesse. Concrètement, cela donnera quoi ?

Le dispositif des groupes de niveau en français et mathématiques au collège, en classes de 6e et de 5e, doit être opérationnel à la rentrée scolaire de septembre 2024.

Depuis la nomination de Nicole Belloubet comme ministre de l’Education nationale le 8 février dernier, les groupes de niveau ont changé d’appellation. La nouvelle ministre souhaite plutôt employer le terme de 'groupe de besoin ou de compétences'.

Comment cette mesure sera appliquée ?

Dans sa nouvelle version, les établissements auront plus de liberté pour mettre en place ces groupes. Les classes resteront entières pour les matières suivantes : histoire-géographie, langues, arts plastiques… En revanche, les élèves des différentes classes de 6e et de 5e seront répartis selon leur niveau : bon, moyen, en difficulté pour la géométrie, l’algèbre, la grammaire…

Ce sera aux professeurs de répartir les élèves en fonction de leur niveau de compétences.

Pour le ministère de l’Education nationale, ce dispositif semble fluide et laisse le chef d’établissement décider des moments de l’année où les élèves devront être en classe entière ou pas. Cependant, comme Nicole Belloubet l’a expliqué à nos confrères de Sud Ouest : « La confiance n’exclut pas les responsabilités. Il y aura un travail avec les corps d’inspection pour voir si ce qui a été imaginé par les équipes répond bien à la commande de la constitution de groupes. ».

Cette mise en place des 'groupes de besoin' ne se fera pas forcément dès les premières semaines de classe, afin que les professeurs aient le temps de 'poser un certain nombre de jalons communs'.

Y aura-t-il suffisamment d’enseignants ?

Cette mesure est loin de faire l’unanimité, que ce soit auprès des chefs d’établissements, des professeurs comme des parents, qui craignent que les enfants soient “triés” !

Autre inquiétude, le manque d’enseignants : Agnès Andersen, secrétaire générale du syndicat de chefs d’établissements ID-FO, interviewée par nos confrères de Sud Ouest, rappelle que : « Nous avions estimé à 6 000 le nombre de professeurs nécessaires. » Pour l'instant, seuls 2 300 postes ont été annoncés pour accompagner la mesure.

 

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il y a 2 mois
Je pense que les groupes de niveau doivent venir en complément de cours en français et maths ou toute la classe est réunie. En effet, l'apprentissag...
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Photo de profil de Nini Penou
32 points
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il y a 2 mois
Je pense qu'ostraciser le groupe des moins bons n'est pas la solution. En dehors des cours principaux, pourquoi pas, mais mettre en compétition des él...
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