La chute a dû être interminable. Vendredi 7 juillet, un petit Français de 8 ans, prénommé Axel, a dégringolé de manière accidentelle dans un cratère profond de 100 m, situé sur les îles des Galapagos.
« À un moment donné, il y a eu un cri »
L’accident a plus exactement eu lieu sur l’île très touristique de Santa Cruz, aux abords d’un des deux cratères de Los Gemelos, formés par l’effondrement de chambres de magma. Son père a expliqué que son fils était tombé lors d’un moment d’inattention, sans qu’il réussisse à le rattraper. « Nous étions sur le chemin du retour, vers le taxi, et Axel, le plus grand (de ses fils, ndlr) était à l’arrière, en train de regarder des choses, et à un moment donné, il y a eu un cri », a raconté le papa à la presse locale, ajoutant qu’un Brésilien lui a alors dit qu’il avait vu tomber l’enfant.
Un drone pour localiser l’enfant
Malgré un terrain difficile, les secours ont pu extraire l’enfant et lui apporter les premiers soins. Le Parc National des Galapagos a d’ailleurs précisé que « l’intervention rapide des secours formés à ces situations d’urgence a permis de le sortir du fond du cratère, à plus de 100 mètres de profondeur ». Gardes forestiers, pompiers, policiers, mais aussi bénévoles ont aussi participé à cette opération de sauvetage hors-norme.
Les pompiers ont « utilisé des cordes, raconte le père. C’était très difficile, ils ne pouvaient pas le voir. Il y avait cette personne, le Brésilien, qui avait un drone qui a aidé les pompiers à localiser l’enfant ». Les pompiers seraient ensuite entrés dans le cratère en descendant en rappel.
« Tant qu’on n’a pas fait de scanner, sa vie peut encore être en danger »
Transporté à l’hôpital Republica del Ecuador de l’île, l’enfant a été immédiatement pris en charge. Le directeur de l’établissement a cependant relativisé quant à l’état d’Axel : « le patient est arrivé dans un état peu critique en dépit de la situation ». Axel serait blessé à la clavicule et à l’omoplate sans que sa vie ne soit en danger.
Un avion médical doit cependant bientôt ramener l’enfant sur le continent, afin que des examens plus poussés soient réalisés et écarter ainsi toute lésion interne. « Tant qu’on n’a pas fait de scanner, sa vie peut encore être en danger », selon le papa. En attendant d’être tout à fait rassuré, ce père de famille peut déjà se réjouir de la façon miraculeuse dont s’en sort son fils aîné !
