L’étude a porté sur 10 000 enfants au Royaume-Uni. Elle a montré que certains types d’éducation durant la petite enfance avaient des répercussions au niveau du poids dans l’enfance et l’adolescence.
Les différents styles parentaux
L’étude a déterminé quatre styles parentaux :
- des parents autoritaires qui dictent des limites à leurs enfants mais sont chaleureux avec eux,
- des parents autoritaires appliquant une discipline stricte et peu chaleureux avec leurs enfants,
- des parents permissifs qui sont dans l’empathie et qui ont peu de règles,
- et des parents négligents ou peu impliqués avec leurs enfants.
Plus de mal à réguler son alimentation
L’étude a fait ressortir deux styles de parentalité qui pouvaient avoir des répercussions négatives sur le poids de l’enfant : les parents autoritaires et peu chaleureux, et les parents négligents. Dans ces deux cas, les chercheurs se sont aperçus que les enfants avaient plus de mal à réguler leur alimentation, n’arrivant pas à reconnaître le sentiment de satiété. Cela peut s’expliquer ainsi d’après les chercheurs : « Les mères autoritaires ne permettent pas aux enfants de choisir une collation lorsqu’ils ont faim et/ou contrôlent l’apport alimentaire de l’enfant. Elles le mettent sous pression pour nettoyer son assiette… »
Dans le style parental négligent, le problème est autre : « Aucune règle n’est donnée. Les enfants ont le champ libre pour choisir des options alimentaires malsaines. »
Le Pr Louise Baur, présidente de la World Obesity Federation, déclare : « Dans le monde d’aujourd’hui, il est souvent difficile pour les enfants et les familles de bien manger (…) Les parents qui sont capables de fixer des limites pour leur enfant, tout en apportant chaleur et sensibilité à la relation, peuvent être mieux en mesure d’aider leur enfant à être en aussi bonne santé que possible. »