L’épilepsie partielle bénigne à pointes centro-temporales touche principalement les enfants de 4 à 13 ans. Ensuite, elle se résorbe d’elle-même. Cependant, durant l’enfance, elle peut entraîner un déficit de l’attention et une altération du langage. C’est le cas chez 18 à 25 % des enfants atteints. D’où l’importance de la dépister tôt afin de proposer aux enfants un traitement adapté qui leur offrira une meilleure qualité de vie.
3 méthodes d’apprentissage automatique différentes pour détecter cette forme d’épilepsie
Des chercheurs de l’Université d’Etat de Georgie, aux Etats-Unis, ont trouvé, grâce à une technique d’apprentissage en profondeur, basée sur l’intelligence artificielle, comment détecter précocement l’épilepsie partielle infantile bénigne à pointes centro-temporale.
Cette technique est basée sur la combinaison de trois types différents de données d’imagerie cérébrale, soit 51 caractéristiques associées à cette forme d’épilepsie. Ces caractéristiques sont obtenues par l’association d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). L’étude, réalisée sur 40 enfants déjà diagnostiqués et sur 40 témoins appariés a été concluante. Mais il faut maintenant qu’elle soit reconnue pour être mise en place. Ce qui prendra du temps.